Guerre déclarée à l’islamisme : quatre faits prouvent que la France bluffe
Par Karim B. – Bruno Retailleau a trouvé un nouvel os à jeter aux Français désarçonnés pour les détourner des... L’article Guerre déclarée à l’islamisme : quatre faits prouvent que la France bluffe est apparu en premier sur Algérie Patriotique.

Par Karim B. – Bruno Retailleau a trouvé un nouvel os à jeter aux Français désarçonnés pour les détourner des véritables problèmes qui leur empoisonnent la vie de tous les jours. En France, sur les chaînes de télévision – uniquement, car le sujet n’intéresse que les hâbleurs des plateaux –, c’est le branle-bas de combat depuis que le ministre de l’Intérieur a sorti de son chapeau un rapport sur les Frères musulmans pour mieux se frotter à l’extrême-droite qui la coopté à la place Beauvau, alors que son parti moribond, Les Républicains, a été littéralement laminé lors des élections législatives.
Quatre éléments importants mettent à nu toute l’hypocrisie du régime de Paris s’agissant de la question de la lutte contre l’islam politique, matrice du terrorisme, d’abord en Algérie durant la décennie sanglante, puis dans le monde entier, après que les officines secrètes occidentales eurent créé cette hydre en Afghanistan dans les années 1980 pour s’en servir comme arme.
D’abord, les islamistes d’aujourd’hui en France ne sont pas majoritairement constitués de la communauté immigrée, mais des descendants des terroristes algériens auxquels le chef de file du Parti socialiste, au pouvoir à l’époque, a ouvert les portes de la France en 1992, au lendemain de l’arrête salutaire du processus électoral en Algérie. Des centaines d’activistes du parti religieux extrémiste du FIS ont tout naturellement pris l’avion direction Orly, où les attendaient les agents de la DGSE, les bras ouverts, pour installer dans l’Hexagone ce que l’ancien recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, a appelé, à juste titre, l’islam des caves. Un islam dévoyé qui allait se substituer à celui du juste milieu prôné jusque-là par les musulmans de France, en grande majorité algériens.
Chemin faisant, le wahhabisme et le talibanisme s’installaient à la périphérie des grandes agglomérations – Paris, Marseille, Lyon, Toulouse, Mulhouse, Strasbourg, Lille, Grenoble, etc. – importé d’Arabie Saoudite via l’Algérie, où les éléments du FIS, de retour des grottes de Bora Bora, avaient été actionnés par les services secrets français pour semer le chaos dans le pays et permettre au nostalgique de l’Algérie française, François Mitterrand, de reconquérir le territoire perdu en 1962. Ce n’est qu’au milieu des années 1990 que le gouvernement français, récupéré par la droite, commencera à s’attaquer au phénomène après l’attentat terroriste de la station de métro Saint-Michel et l’assassinat, une année plus tard à Médéa, en Algérie, de sept moines trappistes français, sauvagement égorgés par le protégé de l’ambassade de France à Alger, Djamel Zitouni – Alain Juppé, alors ministre des Affaires étrangères, en sait quelque chose.
Deuxième élément prouvant la fausseté de la campagne menée tambour battant par le nouveau chef des Républicains, l’accueil, quelques jour plus tôt, par le président français, Emmanuel Macron, du nouvel homme fort de Damas, le chef de l’antenne locale d’Al-Qaïda, Abou Mohamed Al-Joulani, auquel le locataire de l’Elysée, qui lui a déroulé le tapis rouge, a demandé de se faire harakiri en retournant ses armes contre son propre camp. Le comble ! La demande de Macron à son hôte n’a pas manqué de susciter une vague de commentaires sarcastiques en France même.
Troisième élément, le refus persistant de la France de remettre à l’Algérie les membres du mouvement islamiste Rachad, affilié à la secte des Frères musulmans, lesquels coulent des jours heureux en France, jouissant de la protection des services secrets français et couverts par le statut de réfugiés politiques qui leur permet de mener leur action subversive contre l’Algérie en toute tranquillité à partir de Paris.
Quatrième élément, les Frères musulmans, que la France affirme combattre, sont mignotés par un régime arabe qui a racheté la moitié du pays, investissant dans l’immobilier, le tourisme, l’industrie, jusqu’au sport. Le club le plus titré de France, le Paris Saint-Germain, appartient à la famille régnante du Qatar, qui y injecte des milliards de dollars pour se payer les joueurs les plus côtés et, ainsi, amuser la galerie pendant que la «sixième puissance du monde» se tiermondise.
De qui Bruno Retailleau se moque-t-il ?
K. B.
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