Le référendum, seule solution pour le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui
Les participants au Forum diplomatique de solidarité avec le peuple sahraoui ont affirmé, lundi à Alger, que le référendum constitue la seule solution à même de garantir le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Dans une déclaration rendu public à l’issue de leur réunion tenue au siège de l’ambassade d’Afrique du Sud, les ambassadeurs des […]

Les participants au Forum diplomatique de solidarité avec le peuple sahraoui ont affirmé, lundi à Alger, que le référendum constitue la seule solution à même de garantir le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
Dans une déclaration rendu public à l’issue de leur réunion tenue au siège de l’ambassade d’Afrique du Sud, les ambassadeurs des 21 pays participants ont salué la lutte du peuple sahraoui, réaffirmant que « le référendum est la seule solution qui garantit son droit à l’autodétermination, conformément aux principes et à la Charte des Nations unies ».
Soulignant que la 6e édition de ce Forum « intervient dans une année charnière qui marque le 50e anniversaire de l’invasion et l’occupation militaire du Sahara occidental par le Maroc », ils ont notamment appelé la communauté internationale, à sa tête l’ONU, à « assumer pleinement la responsabilité qui est la sienne à cet égard ».
A ce titre, les participants au Forum ont lancé un appel « urgent » et « pressant » au Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et à son envoyé spécial pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, afin de « relancer, dès que possible, le processus de paix en faveur du droit imprescriptible du peuple sahraoui à l’autodétermination ».
Ils ont, en outre, demandé, avec insistance, à l’Union africaine (UA) d' »assumer ses responsabilités en tant que partenaire des Nations unies dans les efforts visant à faciliter une solution définitive du dernier vestige colonial en Afrique et à instaurer une paix durable et juste, fondée sur l’exercice par le peuple sahraoui de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance ».
Rappelant, par ailleurs, à l’Espagne qu’elle ne peut, indéfiniment, se dérober à ses obligations internationales au regard de son statut de puissance administrante du territoire, ils l’ont exhortée à « assumer pleinement ses responsabilités historiques, juridiques, politiques et morales envers la décolonisation du Sahara occidental ».
Les participants ont, en outre, condamné avec la plus grande fermeté « les pratiques répressives et les violations systématiques des droits de l’homme contre les civils sahraouis sans défense dans les territoires occupés ».
Aussi, ils ont appelé la communauté internationale à « agir pour accélérer la libération de tous les prisonniers civils sahraouis, détenus dans les prisons marocaines, tout en mettant l’accent sur (…) la nécessité de lever le blocus et le siège imposé par le Maroc, ainsi que l’arrêt immédiat du pillage systématique et effréné des ressources naturelles du Sahara occidental ».