Le silence du Maroc sur le projet visant à déplacer les Palestiniens hors de la bande de Ghaza est "honteux et humiliant"
LONDRES - Le silence observé par le Maroc sur le projet visant à déplacer les Palestiniens hors de la bande de Ghaza est "honteux et humiliant", a affirmé le journaliste et écrivain marocain, Ali Anouzla. "Le silence officiel actuel du Maroc est honteux et humiliant", a-t-il souligné dans un article publié récemment sous le titre "Morocco's shameful official silence (Le silence officiel honteux du Maroc)" et publié sur le site de l'organisation de surveillance de la presse "Middle East Monitor". Selon Anouzla, ce silence "humilie et fait honte à chaque marocain libre qui considère la cause palestinienne comme la sienne". Ces personnes, a-t-il poursuivi, "se compteraient par millions si on leur donnait la possibilité d'exprimer librement leurs opinions et leurs positions". Il relève, à ce titre, que ce silence officiel "ne représente pas le Maroc et la majorité des Marocains qui participent à des manifestations de masse pour exprimer leur soutien à la cause palestinienne et leur opposition à la normalisation". "Ce silence marocain honteux ne date pas d'aujourd'hui, puisqu'il fait partie intégrante de la diplomatie marocaine depuis que (l'entité sioniste) a lancé sa guerre génocidaire contre la bande de Ghaza il y a plus de quinze mois", a-t-il déploré. Alors que les observateurs se demandent quelle est la position officielle du Maroc sur les plans infernaux élaborés par les Etats-Unis et l'entité sioniste pour liquider la cause palestinienne et transformer les Palestiniens en réfugiés et en personnes déplacées dans le monde arabe, y compris au Maroc, qui a été proposé comme destination pour le plan de déplacement parrainé par les Etats-Unis et mis en œuvre par l'entité sioniste, Ali Anouzla regrette qu' "aucune position officielle marocaine n'avait été rendue publique" concernant ces projets, largement condamnés par de nombreux pays, y compris des pays européens alliés de l'entité sioniste et des Etats-Unis, qui ont dénoncé un "nettoyage ethnique". "Le silence de Rabat était frappant, même lorsque Netanyahu a proposé d'installer les Palestiniens en Arabie saoudite, qui entretient des relations étroites avec le Maroc", a-t-il ajouté. Il rappelle, dans ce contexte, que malgré les demandes populaires d'arrêt de toute forme de normalisation avec l'entité sioniste, Rabat a maintenu ses relations diplomatiques avec cette entité, et tous les accords avec l'occupant sont restés en vigueur. "D'un autre côté, Rabat a toléré à contrecœur, par crainte d'une montée de la tension dans les rues, les manifestations populaires qui se sont poursuivies dans plusieurs villes marocaines au cours des derniers mois", a-t-il expliqué, soulignant, toutefois, que les autorités elles-mêmes n'ont "pas hésité à empêcher et à réprimer de nombreuses manifestations de soutien à la Palestine, et ont arrêté des militants qui soutiennent la cause palestinienne et s'opposent à la normalisation". "Ces militants ont été traduits en justice et jetés en prison", a-t-il fait remarquer, exprimant sa "honte" du pouvoir marocain pour "ses positions humiliantes envers son peuple et son histoire". "Vous devriez avoir honte de votre silence et de votre peur, car les pays et les peuples vivent de leurs positions courageuses et claires qui font l'histoire", a-t-il affirmé, rappelant la "position courageuse" du sénateur américain Al Green sur la question palestinienne. "Alors qu'il se tenait devant le Congrès pour demander la mise en accusation du président américain, Donald Trump, suite à sa proposition de déplacer la population de Ghaza et de s'emparer du territoire pour en faire un projet immobilier, ce qui est considéré comme un crime de nettoyage ethnique, le membre démocrate du Congrès Al Green, qui se tenait seul sous le dôme du Capitole, a déclaré : + Sur certaines questions, il vaut mieux être seul, Monsieur le Président, que de ne pas être du tout +, notant qu'il était seul pour la justice", a-t-il rapporté. Le journaliste et écrivain marocain Ali Anouzla soutient, à ce propos, que "cette position courageuse restera gravée dans l'histoire", jugeant qu'il était temps de "se lever et de dire la vérité avant qu'il ne soit trop tard".
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LONDRES - Le silence observé par le Maroc sur le projet visant à déplacer les Palestiniens hors de la bande de Ghaza est "honteux et humiliant", a affirmé le journaliste et écrivain marocain, Ali Anouzla.
"Le silence officiel actuel du Maroc est honteux et humiliant", a-t-il souligné dans un article publié récemment sous le titre "Morocco's shameful official silence (Le silence officiel honteux du Maroc)" et publié sur le site de l'organisation de surveillance de la presse "Middle East Monitor".
Selon Anouzla, ce silence "humilie et fait honte à chaque marocain libre qui considère la cause palestinienne comme la sienne".
Ces personnes, a-t-il poursuivi, "se compteraient par millions si on leur donnait la possibilité d'exprimer librement leurs opinions et leurs positions".
Il relève, à ce titre, que ce silence officiel "ne représente pas le Maroc et la majorité des Marocains qui participent à des manifestations de masse pour exprimer leur soutien à la cause palestinienne et leur opposition à la normalisation".
"Ce silence marocain honteux ne date pas d'aujourd'hui, puisqu'il fait partie intégrante de la diplomatie marocaine depuis que (l'entité sioniste) a lancé sa guerre génocidaire contre la bande de Ghaza il y a plus de quinze mois", a-t-il déploré.
Alors que les observateurs se demandent quelle est la position officielle du Maroc sur les plans infernaux élaborés par les Etats-Unis et l'entité sioniste pour liquider la cause palestinienne et transformer les Palestiniens en réfugiés et en personnes déplacées dans le monde arabe, y compris au Maroc, qui a été proposé comme destination pour le plan de déplacement parrainé par les Etats-Unis et mis en œuvre par l'entité sioniste, Ali Anouzla regrette qu' "aucune position officielle marocaine n'avait été rendue publique" concernant ces projets, largement condamnés par de nombreux pays, y compris des pays européens alliés de l'entité sioniste et des Etats-Unis, qui ont dénoncé un "nettoyage ethnique".
"Le silence de Rabat était frappant, même lorsque Netanyahu a proposé d'installer les Palestiniens en Arabie saoudite, qui entretient des relations étroites avec le Maroc", a-t-il ajouté.
Il rappelle, dans ce contexte, que malgré les demandes populaires d'arrêt de toute forme de normalisation avec l'entité sioniste, Rabat a maintenu ses relations diplomatiques avec cette entité, et tous les accords avec l'occupant sont restés en vigueur.
"D'un autre côté, Rabat a toléré à contrecœur, par crainte d'une montée de la tension dans les rues, les manifestations populaires qui se sont poursuivies dans plusieurs villes marocaines au cours des derniers mois", a-t-il expliqué, soulignant, toutefois, que les autorités elles-mêmes n'ont "pas hésité à empêcher et à réprimer de nombreuses manifestations de soutien à la Palestine, et ont arrêté des militants qui soutiennent la cause palestinienne et s'opposent à la normalisation".
"Ces militants ont été traduits en justice et jetés en prison", a-t-il fait remarquer, exprimant sa "honte" du pouvoir marocain pour "ses positions humiliantes envers son peuple et son histoire".
"Vous devriez avoir honte de votre silence et de votre peur, car les pays et les peuples vivent de leurs positions courageuses et claires qui font l'histoire", a-t-il affirmé, rappelant la "position courageuse" du sénateur américain Al Green sur la question palestinienne.
"Alors qu'il se tenait devant le Congrès pour demander la mise en accusation du président américain, Donald Trump, suite à sa proposition de déplacer la population de Ghaza et de s'emparer du territoire pour en faire un projet immobilier, ce qui est considéré comme un crime de nettoyage ethnique, le membre démocrate du Congrès Al Green, qui se tenait seul sous le dôme du Capitole, a déclaré : + Sur certaines questions, il vaut mieux être seul, Monsieur le Président, que de ne pas être du tout +, notant qu'il était seul pour la justice", a-t-il rapporté.
Le journaliste et écrivain marocain Ali Anouzla soutient, à ce propos, que "cette position courageuse restera gravée dans l'histoire", jugeant qu'il était temps de "se lever et de dire la vérité avant qu'il ne soit trop tard".