McLaren sous le feu des critiques après l’ordre d’équipe
Le Grand Prix d’Italie n’a pas seulement offert du spectacle en piste, il a également déclenché une vive controverse autour de McLaren. La décision de l’écurie papaye de restituer la deuxième place à Lando Norris, au détriment d’Oscar Piastri, continue d’alimenter les débats dans le paddock. L’Australien avait profité d’un arrêt aux stands lent de …

Le Grand Prix d’Italie n’a pas seulement offert du spectacle en piste, il a également déclenché une vive controverse autour de McLaren. La décision de l’écurie papaye de restituer la deuxième place à Lando Norris, au détriment d’Oscar Piastri, continue d’alimenter les débats dans le paddock. L’Australien avait profité d’un arrêt aux stands lent de son coéquipier pour prendre l’avantage, avant de recevoir pour consigne de s’effacer dans les derniers tours. Cette gestion interne a ravivé les critiques déjà apparues l’an passé à Monza, lorsque Piastri avait dépassé Norris à la Roggia alors que le Britannique espérait encore rester dans la course au titre mondial. Cette fois-ci, plusieurs voix autorisées du monde de la F1 ont exprimé leur désaccord.
Bernie Ecclestone a fustigé la stratégie adoptée par Andrea Stella : « Je n’aurais pas inversé les positions. Est-il juste de pénaliser Piastri pour une erreur du team ? Non. On a le sentiment que McLaren préfère voir Norris champion du monde. Les erreurs aux stands ou les soucis mécaniques font partie du jeu », a-t-il confié au quotidien Blick. Même son de cloche du côté de Toto Wolff. Le patron de Mercedes, rompu aux rivalités internes après l’explosif duel Hamilton-Rosberg en 2016, a averti McLaren : « Ils ont créé un précédent difficile à effacer. Que se passera-t-il si une autre erreur survient ? Devra-t-on à nouveau échanger les positions ? Ce genre de décision peut peser lourd en fin de saison, surtout lorsque deux pilotes se disputent un premier titre mondial. » Oscar Piastri, de son côté, a obtempéré sans polémique, se contentant d’exprimer une légère réserve à la radio. Mais la question reste ouverte : en privilégiant Norris, McLaren n’a-t-elle pas fragilisé l’équilibre interne de son duo et, peut-être, sa propre quête du titre ?
Amayas LAAZIB