Miss littérature Afrique 2025: Sokhna Aminata Fall parmi les finalistes

La miss littérature Sénégal 2024, Sokhna Aminata Fall, ne tarit pas d’éloges pour ce monde dans lequel elle a été plongée dès sa tendre enfance au moment où elle s’apprête à aller représenter son pays à la finale de «Miss littérature Afrique 2025» au Bénin. Dans l’entretien qu’elle a accordé à l’APS, elle ne cache […]

Juil 19, 2025 - 22:36
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Miss littérature Afrique 2025: Sokhna Aminata Fall parmi  les finalistes

La miss littérature Sénégal 2024, Sokhna Aminata Fall, ne tarit pas d’éloges pour ce monde dans lequel elle a été plongée dès sa tendre enfance au moment où elle s’apprête à aller représenter son pays à la finale de «Miss littérature Afrique 2025» au Bénin.

Dans l’entretien qu’elle a accordé à l’APS, elle ne cache pas son ambition d’être lue un jour, tout en exhortant les jeunes à cultiver l’amour de la lecture et de la littérature. Rencontrée à la bibliothèque du Centre culturel Blaise- Senghor, à Dakar, la jeune demoiselle est habillée d’un haut et d’un pantalon de couleur saumon. La tête recouverte d’un voile, elle lit un roman dans un coin de la bibliothèque où elle semble avoir choisi de s’isoler.
C’est que Sokhna Aminata Fall doit relever le redoutable défi de rédiger une note de lecture sur «Paria», un ouvrage de plus de 300 pages, de la femme de lettres et journaliste béninoise, Carmen Fifamè Toudounou, lors de la finale de «Miss littérature Afrique 2025». Cette finale se tiendra le 26 juillet prochain, au Bénin. Elle y sera accompagnée par sa marraine, l’écrivaine sénégalaise Fatoumata Diallo Ba, et l’organisatrice de Miss littérature Afrique/Sénégal, la journaliste de RFM, Salamata Ousmane Diallo.  De caractère timide et assez réservée, cette élève de première S1 au lycée d’excellence Mariama-Bâ de Gorée ne se donne aucun moment de répit, au vu de l’importance de l’enjeu. Elle se dit en effet consciente de ce «lourd fardeau» que représente le fait de devoir défendre le drapeau de son pays au cours de cette compétition d’éloquence.
A quelques semaines de la finale de Miss littérature Afrique, Aminata se prépare grâce au soutien de grandes figures de la littérature sénégalaise.
De la gestuelle à la présence scénique, en passant par l’expression ou encore le discours, rien n’est laissé au hasard durant ses moments de préparation.
«Le roman qui nous a été imposé s’intitule Paria et c’est un livre de Carmen Fifamè Toudounou. C’est un livre assez long, mais très intéressant. Je suis en train de le lire, pour ensuite produire un texte comme note de lecture, que je présenterai au mieux, le jour de la finale», explique la benjamine de la compétition. Elle indique qu’elle devra aussi préparer une présentation originale au cours de la compétition. D’où l’importance de travailler sur des aspects comme la présence scénique.
«Je suis en train de faire de mon mieux pour être au diapason de l’actualité littéraire et culturelle africaine et du monde en général. Il y a aussi un colloque qui sera organisé la veille de la finale de miss Afrique littérature, sur le thème ‘’La littérature à l’ère de l’intelligence artificielle’’, le 25 juillet», signale-t-elle.
Miss littérature Sénégal 2024 est issue d’une famille de scientifiques. Née d’un père et d’une mère scientifiques, Sokhna Aminata Fall a été bercée très tôt par le monde de la littérature, grâce à sa famille.
«Chez-moi, tout le monde est scientifique. Mais, mon père aime beaucoup les livres, donc il nous en achetait très tôt, principalement pour mes frères et sœurs. Lorsque je suis venue au monde, j’ai trouvé les livres, donc forcément je m’y suis intéressée», témoigne la lycéenne de Mariama-Bâ. Aminata parle avec fierté de son premier contact avec les livres comme «Vol de nuit» de l’écrivain français Antoine de Saint-Exupéry, «Le pagne noir» de l’écrivain ivoirien Bernard Dadié, «Riwan ou Le chemin de sable» de la Sénégalaise Mariètou Mbaye dit «Ken Bugul», «La grève des bàttu» de l’écrivaine Aminata Sow Fall, etc. Même si elle ne comprend pas grand-chose à ces ouvrages, elle déclare avoir été «touchée» par «La grève des bàttu» d’Aminata Sow Fall.
«(…) Quand j’avais environ sept ans, j’ai commencé à lire des livres comme ‘’Le Pagne Noir’’ ou ‘’Sous l’Orage’’, ‘’Vol de nuit’’, ‘’Riwan ou le chemin du sable’’, etc., bien que je ne comprenais pas grand-chose, car beaucoup de ces livres étaient trop soutenus pour mon âge», raconte-t-elle.
Tayo K.