Prémisses d’une révolte des musulmans contre le sioniste Azoulay au Maroc
Par Mohamed K. – Les Marocains sont convaincus. L’interdiction du sacrifice de l’Aïd n’a pas été ordonnée par le roi... L’article Prémisses d’une révolte des musulmans contre le sioniste Azoulay au Maroc est apparu en premier sur Algérie Patriotique.

Par Mohamed K. – Les Marocains sont convaincus. L’interdiction du sacrifice de l’Aïd n’a pas été ordonnée par le roi Mohammed VI, mais par le véritable dirigeant du pays, André Azoulay, le gouverneur général de la France dans ce protectorat nord-africain. A la frustration générale due à cette privation de l’accomplissement d’un rite cher aux musulmans, même s’il n’est pas obligatoire, s’est greffée une colère provoquée par la répression qui s’est abattue sur la communauté musulmane majoritaire au Maroc qui a compris les véritables desseins de cette prohibition, justifiée par la sècheresse et la crise économique.
Les citoyens marocains se sont indignés sur les réseaux sociaux, brisant le mur de la peur et dénonçant les indicateurs qui sillonnaient les quartiers pour traquer tout musulman qui enfreindrait le décret royal que l’auteur, André Azoulay, a argumenté par des contrevérités historiques. Les imams du Makhzen ont, en effet, expliqué que les deux compagnons du Prophète Mohamed (QSSL) ne procédaient pas à l’abattage rituel durant l’Aïd, en laissant entendre que la décision du palais était, dès lors, amplement motivée. Or, des théologiens marocains ont précisé qu’Abou Bakr As-Siddiq et Omar Ibn Al-Khattâb s’y abstenaient uniquement pour faire comprendre aux musulmans que le rite ne fait pas partie des cinq piliers de l’islam et que sa non-application n’est pas un péché.
Cette mesure controversée du Makhzen s’est accompagnée d’un décalage de la date de cette fête religieuse importante, faisant que les Marocains ont effectué la prière le surlendemain du Jour d’Arafat, soit avec un jour de retard. Ces pratiques des dirigeants marocains commencent à semer un sérieux doute sur l’avenir du Maroc, depuis la signature des infamants Accords d’Abraham, scellant la soumission de ce pays à l’entité sioniste. La normalisation avec le régime criminel de Tel-Aviv a été suivie par une expropriation massive de citoyens marocains au profit de ressortissants israéliens partis du Maroc à la naissance de l’Etat artificiel d’Israël, dans le cadre d’un chamboulement démographique en Palestine occupée, au profit de la communauté juive.
Cette conjonction de décisions défavorables à la majorité musulmane a été aggravée par une autre, que le Makhzen commence à mettre en œuvre, à savoir le remplacement des noms de rues actuels par ceux de personnalités de confession juive. La proposition aurait été faite par le président de la Ligue marocaine des droits de l’Homme, Aziz Rhali, un des principaux artisans de la signature des Accords d’Abraham. Une signature confiée à Saâdeddine El-Othmani pour impliquer les Frères musulmans dans le processus et, ainsi, étouffer dans l’œuf toute contestation de la société.
L’ancien Premier ministre, issu du Parti de la justice et du développement (PJD), équivalent marocain de l’AKP de Tayyip Recep Erdogan, a été chassé par les étudiants, hier, d’une université par des étudiants remontés contre la position honteuse du régime marocain vis-à-vis du génocide commis par Israël à Gaza. Saâdeddine El-Othmani a échappé à un lynchage en règle, prémisse d’un soulèvement populaire généralisé contre Mohammed VI et son «conseiller», après une première manifestation géante à Tanger, où un bateau chargé d’armes à destination d’Israël avait fait escale.
M. K.
L’article Prémisses d’une révolte des musulmans contre le sioniste Azoulay au Maroc est apparu en premier sur Algérie Patriotique.