Président Tebboune : « J’ai prévenu Macron qu’il commettrait une grave erreur dans le dossier du Sahara occidental »

Dans un contexte complexe de relations diplomatiques régionales, le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a émis des remarques significatives concernant la position de la France sur le dossier du Sahara occidental.

Dans une interview accordée au journal français L’Opinion, il a formulé un avertissement au président Emmanuel Macron, affirmant que toute prise de position inappropriée pourrait constituer une « grave erreur » pour la France.

Le président Tebboune a insisté sur la nécessité d’une approche qui tiendrait compte des aspirations légitimes du peuple sahraoui et a exprimé son souhait que la France joue un rôle constructif dans la recherche d’une solution pacifique durable.

Au cœur de l’entretien, Tebboune a également abordé la question des relations entre l’Algérie et Israël. Il a déclaré que l’Algérie serait prête à envisager une normalisation des liens diplomatiques avec l’État hébreu, mais uniquement « le jour même où il y aura un État palestinien à part entière ». Cette position réaffirme l’engagement de l’Algérie envers la cause palestinienne et souligne son soutien à la création d’un État palestinien souverain comme condition préalable à toute harmonisation des relations avec Israël.

Cette déclaration s’inscrit dans la continuité de la politique étrangère algérienne, qui prône un soutien ferme aux droits des Palestiniens. En réponse à la pression internationale croissante pour apaiser les tensions au Moyen-Orient, l’Algérie maintient une position qui cherche à lier la paix à la justice pour le peuple palestinien.

Les déclarations d’Abdelmadjid Tebboune soulignent l’affirmation d’un rôle actif et défini de l’Algérie sur la scène internationale. En dénonçant les approches jugées unilatérales, il positionne son pays en tant qu’acteur clé dans la défense des droits humains et dans la recherche de solutions équilibrées aux conflits régionaux.

Le président de la République a poursuivi auprès du même journal : « Je n’ai pas l’intention de rester au pouvoir et je respecterai la constitution algérienne.