12 médailles pour l’Algérie

La sélection nationale algérienne d’haltérophilie a frappé fort dès son entrée en lice au Championnat d’Afrique des cadets et juniors, qui se déroule à Accra, au Ghana.  Par A. A. Objectifs : Sénégal 2026 et Los Angeles 2028 terme de la première journée, les jeunes Algériens ont déjà glané douze médailles, une performance qui illustre …

Août 20, 2025 - 08:30
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12 médailles pour l’Algérie

La sélection nationale algérienne d’haltérophilie a frappé fort dès son entrée en lice au Championnat d’Afrique des cadets et juniors, qui se déroule à Accra, au Ghana. 

Par A. A.

Objectifs : Sénégal 2026 et Los Angeles 2028 terme de la première journée, les jeunes Algériens ont déjà glané douze médailles, une performance qui illustre à la fois leur talent, leur préparation rigoureuse et leur volonté d’imposer les couleurs nationales sur la scène continentale. Chacun des représentants algériens a su monter sur le podium, confirmant la bonne santé de la discipline dans le pays. Moussa Haroun, Inès Idris et Bouchra Saâdi ont donné le ton d’une compétition qui s’annonce prometteuse pour l’Algérie.

Performances individuelles remarquables
Chez les cadets, Moussa Haroun (-56 kg) s’est offert une médaille d’or, ainsi que deux médailles d’argent. Son rendement a impressionné le public, prouvant que l’Algérie possède déjà, dans cette catégorie, un athlète au potentiel énorme pour les prochaines années. Dans la catégorie féminine, Inès Idris (-58 kg) s’est distinguée par sa régularité. Engagée à la fois chez les cadettes et chez les juniors, elle a décroché six médailles d’argent au total. Même sans titre suprême, sa prestation illustre une progression constante qui augure de grandes choses pour l’avenir. Enfin, Bouchra Saâdi (-48 kg), engagée chez les juniors, a complété la moisson nationale avec trois médailles de bronze. Son énergie et sa détermination ont permis à l’Algérie de réaliser un carton plein. Sur ces trois athlètes, l’Algérie a empoché 12 médailles.

Une discipline en plein essor en Algérie
De l’avis de l’ensemble des observateurs, l’haltérophilie en Algérie est en pleine expansion. Longtemps considérée comme une discipline de niche, elle s’impose désormais comme un terrain fertile pour l’émergence de talents. Ces dernières années, la Fédération a multiplié les efforts pour structurer la filière, développer les écoles de formation et offrir un encadrement technique à la hauteur des ambitions nationales. Le résultat est visible à travers la réussite des jeunes générations, capables de rivaliser avec les meilleures écoles africaines, notamment l’Égypte, qui reste une référence historique de la discipline sur le continent. Voir l’Algérie s’installer durablement dans le top africain représente une fierté, mais aussi un défi à relever.

Une réputation à défendre face aux poids lourds africains
L’histoire de l’haltérophilie africaine est marquée par une rivalité constante entre l’Algérie et l’Égypte. Les deux nations se sont souvent disputé les titres et les podiums. Aujourd’hui, d’autres pays, comme le Nigeria, la Tunisie ou encore le Ghana, commencent à investir sérieusement dans cette discipline. Pour l’Algérie, chaque compétition continentale représente plus qu’une simple étape. Il s’agit de défendre une réputation forgée au fil des années, durant lesquelles les jeunes Algériens ont souvent brillé. La performance réalisée lors de la première journée de compétition n’échappe donc pas à cette logique. Il s’agit de rappeler que l’Algérie reste l’une des locomotives de l’haltérophilie africaine.

Des moyens importants investis dans la formation
La Fédération algérienne d’haltérophilie a compris que l’avenir de la discipline dépend de la qualité de la formation. Consciente de l’importance de préparer la relève, elle a mis en place des stages réguliers, des compétitions locales et régionales, ainsi qu’une politique de détection des talents dès le plus jeune âge. Ces jeunes engagés à Accra ne sont pas là par hasard. Ils sont le fruit d’un travail méthodique mené depuis plusieurs années. Les entraîneurs et techniciens nationaux, soutenus par la Fédération, bénéficient d’une logistique renforcée qui permet aux athlètes de s’entraîner dans de bonnes conditions.

A. A.