Automobile : Renault Algérie a reçu une réponse défavorable
Renault Algérie n’a pas eu de feu vert de la part des autorités compétentes pour relancer l’activité de son usine, située à Oued Tlelat dans la wilaya d’Oran, à l’arrêt depuis 2020. L’usine algérienne du constructeur automobile français Renault a reçu, en mars dernier, une notification défavorable du comité technique relevant du ministère de l’Industrie […] The post Automobile : Renault Algérie a reçu une réponse défavorable appeared first on Algerie Eco.

Renault Algérie n’a pas eu de feu vert de la part des autorités compétentes pour relancer l’activité de son usine, située à Oued Tlelat dans la wilaya d’Oran, à l’arrêt depuis 2020. L’usine algérienne du constructeur automobile français Renault a reçu, en mars dernier, une notification défavorable du comité technique relevant du ministère de l’Industrie pour reprendre son activité production, rapporte ce jeudi 15 mai le journal Le Figaro.
La notification défavorable a été confirmée par Miche Bisac, président de la Chambre de commerce et d’industrie algéro-française (CCIAF), cité par la même source. « Concernant Renault, il ne faut pas oublier les quelque 120 millions d’euros investis par le groupe dans la mise en route de l’usine et dans les adaptations demandées par les autorités. La notification défavorable était argumentée et Renault ne manquera pas d’en tenir compte avant de représenter son dossier au comité technique », a-t-il indiqué.
Selon le même média, l’usine Volvo Group-Renault Trucks (camions) a également reçu une notification défavorable du même comité technique. Concernant cette entreprise, Michel Bisac a précisé : « Pour Renault Trucks, il s’agit d’une entreprise suédoise et non française, qui a reçu également un refus motivé et qui devrait faire en sorte de se conformer aux demandes exprimées par les autorités. »
L’usine Renault est entrée en production en 2014 et avait connu un certain succès sur le marché local avant l’arrêt de ses activités en 2020, après la fin des avantages liés à l’importation des kits SKD/CKD nécessaires à l’assemblage. En 2022, après la mise en place d’une nouvelle réglementation régissant l’activité automobile en Algérie, la marque française a déposé une nouvelle demande d’agrément auprès du ministère de l’Industrie.
En mai 2024, le directeur général de Renault Algérie Production (RAP), Rémi Houillons, avait lancé un appel pour la reprise de l’usine. « Nous sommes prêts et impatients de pouvoir redémarrer », avait-il écrit dans un post sur le réseau social LinkedIn. Et d’ajouter : « Avec déjà près de 15 milliards de dinars investis pour la réalisation de l’usine et des travaux de mise en conformité avec la législation en vigueur, Renault Algérie Production est prête pour redémarrer et servir ses clients au plus vite ».
Depuis fin juillet 2024, l’Algérie et la France sont entrés dans une grave crise diplomatique, sans doute, la plus grave dans l’histoire des relations entre les deux pays. La crise a été déclenchée par la reconnaissance de la « souveraineté marocaine » sur le Sahara occidental par la France. La brouille a été aggravée ensuite par de nouveaux éléments.
Dans ce contexte, les échanges commerciaux entre les deux pays au premier trimestre 2025 sont en nette la baisse, selon les derniers chiffres disponibles. Sur les trois premiers mois de l’année en cours, par rapport à la même période en 2024, la valeur des exportations françaises vers l’Algérie ont baissé à 992,5 millions d’euros contre 1,255 milliard d’euros, soit une baisse de 21%. Quant aux exportations de l’Algérie vers la France, elles sont passées de 1,42 milliard d’euros à 1,36 milliard d’euros durant la même période de comparaison, soit une baisse de 3,9%.
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