Avant une réunion du Conseil de sécurité : La RASD réaffirme sa position

Le plan de règlement conjoint ONU-OUA est le seul accord pratique et raisonnable pour parvenir à une solution pacifique, juste et durable. C’est ce qu’a affirmé le gouvernement sahraoui.

Cette déclaration intervient à quelques semaines d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, prévue en octobre prochain et consacrée à la question du Sahara occidental et sa décolonisation.

Dans un communiqué publié par le ministère de l’Information de la République arabe sahraouie démocratique, le gouvernement sahraoui a réitéré la volonté du Front Polisario de s’engager de manière constructive et positive dans le processus de paix parrainé par l’ONU au Sahara occidental.

A cet égard, il a réitéré que le plan de règlement ONU-OUA, qui a été mutuellement accepté en 1988 par les deux parties, le Front Polisario et le Maroc, et approuvé à l’unanimité par le Conseil de sécurité dans ses résolutions 658 (1990) et 690 (1991), est le seul accord de compromis mutuellement accepté, pratique et raisonnable pour parvenir à une solution pacifique, juste et durable.

Le communiqué sahraoui est encore plus tranchant, avertissant que « toute solution unilatérale visant à « légitimer » l’occupation illégale marocaine du Sahara occidental et à saper la volonté souveraine du peuple sahraoui et son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance est non seulement inacceptable dans son intégralité, mais elle représente également un danger pour la paix, la sécurité et la stabilité dans toute la région ».

La RASD tient à rappeler à tous ceux qui sont sincèrement préoccupés par la stabilité et la sécurité en Afrique du Nord-Ouest qu’« une paix durable dans notre région ne pourra jamais se réaliser sans le plein respect des principes fondamentaux du droit international, notamment le droit sacré et intangible des peuples à l’autodétermination et à la liberté ».

Le gouvernement sahraoui a exhorté toutes les parties prenantes internationales, y compris les membres permanents du Conseil de sécurité, à user de leur influence pour la relance du processus de paix au Sahara occidental parrainé par l’ONU, et ce en donnant les moyens et le soutien nécessaires à la MINURSO pour qu’elle s’acquitte pleinement de son mandat dans la décolonisation du Sahara occidental, dernière colonie d’Afrique.

Par ailleurs, le président de la RASD, Brahim Ghali, a participé avant-hier à l’ouverture des travaux du deuxième sommet Afrique-CARICOM, qui se tient à Addis-Abeba, en présence des dirigeants de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) ainsi que de représentants régionaux et internationaux.

Les participants ont débattu des moyens de renforcer le partenariat stratégique entre les deux parties (Afrique-CARICOM) et de faire progresser la coopération dans les domaines politique, économique et du développement commun.

Les dirigeants de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international, de la Banque africaine de développement, de la Banque de développement des Caraïbes et d’Afreximbank, ainsi que de hauts représentants de l’Union africaine, des Nations unies et de plusieurs organisations internationales ont participé également au sommet.

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