Bataille de Lefkaline à Mila: une autre illustration de la barbarie du colonialisme français et de l'héroïsme des enfants d’Algérie
MILA - La wilaya de Mila se souvient, le 31 mai de chaque année, d'une étape marquante de son histoire de lutte: la bataille de Lefkaline au cours de laquelle des Moudjahidine et des populations civiles se sont courageusement opposés aux forces coloniales françaises qui les avaient surpris par une offensive destinée à faire avorter la Révolution dans cette région. La zone de Lefkaline, qui relève actuellement de la commune de Sidi Khelifa, était un centre de commandement des dirigeants de la glorieuse Révolution, à partir duquel des directives politiques et militaires étaient transmises à d’autres régions telles que Grarem-Gouga et El Milia, au nord, et Teleghma et El Eulma, au sud. Ce petit douar, éloigné des grandes agglomérations de la région de Mila, constituait un trait d'union entre plusieurs zones de lutte, affirme le Moudjahid Boudjemâa Djebli, chargé de la gestion du bureau de wilaya de l'Organisation nationale des Moudjahidine (ONM). Il ajoute que le 31 mai 1956 à l’aube, les forces françaises ont lancé à partir de plusieurs points de la région, une attaque surprise dans cette petite localité qu’elles avaient pris soin d’encercler hermétiquement sur la base d'informations fournies par un traître. Selon des témoins oculaires, l'armée coloniale avait utilisé des armes lourdes ainsi que l'aviation au cours de cette attaque surprise dont l’objectif avoué consistait à "exterminer tout le monde, y compris les civils et les enfants". M. Djebli indique que les dirigeants de la Révolution dans cette région, à leur tête le martyr Ali Zeghdoud, dit Si Ali Laouati, né en 1902 à Mila, se sont trouvés face à une unique option : la confrontation. Destruction d’un hélicoptère et élimination de nombreux soldats de l’armée d’occupation Malgré l'inégalité des forces, Si Ali Laouati et ses compagnons, militantes et militants, ainsi que les habitants de la région qui se sont spontanément tenus à leurs côtés, ont réussi à infliger de lourdes pertes à l'ennemi, selon le même Moudjahid qui a précisé qu’ils ont pu abattre un hélicoptère et tuer et blesser de nombreux soldats de l'armée d’occupation avant de tomber en martyrs. Le nombre de Chouhada tombés au cours de cette attaque française qui "n’a jamais réussi à atteindre son objectif, à savoir porter un coup fatal à la Révolution", était de 41 martyrs, dont le commandant Ali Zeghdoud, son assistant Mekki Mechri, Mohamed Djebli et son père Rabah (oncle du Moudjahid Boudjemaâ Djebli). De nombreux civils, dont des femmes et des enfants, sont tombés en martyrs dans cette agression qui, selon la même source, "illustre, on ne peut mieux, la barbarie du colonisateur français qui n'a pas assouvi sa colère malgré le fait qu’il ait détruit tous ceux qu'il avait en face de lui". L'héroïsme d'Ali Zeghdoud et de ses compagnons, qui ont donné leur vie pour la liberté de l’Algérie, comme tant de héros dans d'autres batailles, "a nourri la détermination des Algériens libres et leur ferme résolution de poursuivre la lutte, unique solution pour stopper l'avancée de la machine criminelle française assoiffée de sang", souligne M. Djebli. Selon des documents en possession de l'Organisation nationale des moudjahidine, à Mila, l'ennemi français a gardé la zone de Lefkaline dans son collimateur et lancé trois autres attaques après le 31 mai 1956, tuant des dizaines de personnes. Des atrocités répétées qui ont mis à nu la cruauté des forces coloniales françaises et qui restent gravées à jamais dans la mémoire nationale.


MILA - La wilaya de Mila se souvient, le 31 mai de chaque année, d'une étape marquante de son histoire de lutte: la bataille de Lefkaline au cours de laquelle des Moudjahidine et des populations civiles se sont courageusement opposés aux forces coloniales françaises qui les avaient surpris par une offensive destinée à faire avorter la Révolution dans cette région.
La zone de Lefkaline, qui relève actuellement de la commune de Sidi Khelifa, était un centre de commandement des dirigeants de la glorieuse Révolution, à partir duquel des directives politiques et militaires étaient transmises à d’autres régions telles que Grarem-Gouga et El Milia, au nord, et Teleghma et El Eulma, au sud.
Ce petit douar, éloigné des grandes agglomérations de la région de Mila, constituait un trait d'union entre plusieurs zones de lutte, affirme le Moudjahid Boudjemâa Djebli, chargé de la gestion du bureau de wilaya de l'Organisation nationale des Moudjahidine (ONM).
Il ajoute que le 31 mai 1956 à l’aube, les forces françaises ont lancé à partir de plusieurs points de la région, une attaque surprise dans cette petite localité qu’elles avaient pris soin d’encercler hermétiquement sur la base d'informations fournies par un traître.
Selon des témoins oculaires, l'armée coloniale avait utilisé des armes lourdes ainsi que l'aviation au cours de cette attaque surprise dont l’objectif avoué consistait à "exterminer tout le monde, y compris les civils et les enfants".
M. Djebli indique que les dirigeants de la Révolution dans cette région, à leur tête le martyr Ali Zeghdoud, dit Si Ali Laouati, né en 1902 à Mila, se sont trouvés face à une unique option : la confrontation.
Destruction d’un hélicoptère et élimination de nombreux soldats de l’armée d’occupation
Malgré l'inégalité des forces, Si Ali Laouati et ses compagnons, militantes et militants, ainsi que les habitants de la région qui se sont spontanément tenus à leurs côtés, ont réussi à infliger de lourdes pertes à l'ennemi, selon le même Moudjahid qui a précisé qu’ils ont pu abattre un hélicoptère et tuer et blesser de nombreux soldats de l'armée d’occupation avant de tomber en martyrs.
Le nombre de Chouhada tombés au cours de cette attaque française qui "n’a jamais réussi à atteindre son objectif, à savoir porter un coup fatal à la Révolution", était de 41 martyrs, dont le commandant Ali Zeghdoud, son assistant Mekki Mechri, Mohamed Djebli et son père Rabah (oncle du Moudjahid Boudjemaâ Djebli).
De nombreux civils, dont des femmes et des enfants, sont tombés en martyrs dans cette agression qui, selon la même source, "illustre, on ne peut mieux, la barbarie du colonisateur français qui n'a pas assouvi sa colère malgré le fait qu’il ait détruit tous ceux qu'il avait en face de lui".
L'héroïsme d'Ali Zeghdoud et de ses compagnons, qui ont donné leur vie pour la liberté de l’Algérie, comme tant de héros dans d'autres batailles, "a nourri la détermination des Algériens libres et leur ferme résolution de poursuivre la lutte, unique solution pour stopper l'avancée de la machine criminelle française assoiffée de sang", souligne M. Djebli.
Selon des documents en possession de l'Organisation nationale des moudjahidine, à Mila, l'ennemi français a gardé la zone de Lefkaline dans son collimateur et lancé trois autres attaques après le 31 mai 1956, tuant des dizaines de personnes.
Des atrocités répétées qui ont mis à nu la cruauté des forces coloniales françaises et qui restent gravées à jamais dans la mémoire nationale.