Maroc-entité sioniste : Normalisation ou soumission ?
La soumission totale du Makhzen à l’entité sioniste ne fait plus de doute, même si les « concepteurs » de l’intelligence artificielle ne l’admettent pas, en estimant que « le terme soumission est inadéquat pour décrire les relations entre le Maroc et Israël, qui sont plutôt un partenariat stratégique et renforcé ». C’est un sujet définitivement « consommé ». Il s’agit […] The post Maroc-entité sioniste : Normalisation ou soumission ? first appeared on L'Est Républicain.

La soumission totale du Makhzen à l’entité sioniste ne fait plus de doute, même si les « concepteurs » de l’intelligence artificielle ne l’admettent pas, en estimant que « le terme soumission est inadéquat pour décrire les relations entre le Maroc et Israël, qui sont plutôt un partenariat stratégique et renforcé ». C’est un sujet définitivement « consommé ». Il s’agit bel et bien de l’aboutissement d’un très long processus de mise à nu d’une monarchie, dont la trahison ne date ni d’hier, ni d’avant-hier. Doté d’une légitimité factice, bâtie sur des référents religieux manipulés, le palais royal a toujours entretenu des rapports d’obédience aux dirigeants du mouvement sioniste, malgré les apparats d’un royaume passé maitre dans l’instrumentalisation des idéaux islamiques, dans le but d’enlever tout indice de révolte à une société marocaine conditionnée. Si Hassan II avait essayé de sauver certaines apparences, son successeur n’a pas tardé à succomber aux cercles, qui l’ont fait roi ; les véritables maitres du Maroc. Entre Rabat et Tel Aviv, il ne s’agit pas d’une véritable normalisation, mais la manifestation d’une vassalité dissimulée pendant des années. Toute proportion gardée, ce qui se passe aujourd’hui à Ghaza et à un degré moindre en Cisjordanie n’est pas différent à ce qui se passe dans les territoires du Sahara occidental. La même philosophie d’asservissement. Le même suprématisme et une envie de domination identique. Si Tanger est devenue une « escale » pour les bateaux de la multinationale danoise, Maersk, transportant des armes et des pièces détachées aux avions de combats israéliens à partir de la ville américaine d’Houston, alors que des dockers européens ont refusé de le faire par solidarité avec les Palestiniens, c’est plus qu’un simple acte de « soutien » au génocide, mais l’émanation d’une seule et unique volonté. Ceux qui parlent aujourd’hui de coopération militaire entre le Maroc et l’entité sioniste ignorent sciemment ou dissimulent une partie de la vérité. L’installation en cours d’une industrie de l’armement au Maroc, supervisée de bout en bout par Tel Aviv, n’a rien à voir avec un partenariat. Ce que les médias internationaux ont qualifié de « coopération sécuritaire et militaire sans précédent pour Israël avec un pays arabe », est un leurre et une illusion d’optique, réglée de telle manière à fausser les interprétations. Les projets annoncés par BlueBird Aero Systems, la société israélienne, leader en industries militaires, ne sont que la face cachée d’une « évolution » d’un processus, qui n’est qu’à ses débuts. Un processus non impacté par la situation tragique des Palestiniens à Ghaza. Le Makhzen est-il à ce point insensible aux douleurs incommensurables des Ghazaouis ? La question parait déplacée dans un contexte où la perception de la réalité est déformée. Ce n’est pas le Maroc, qui ambitionne d’entrer dans le cercle fermé des constructeurs d’armes », comme le suggèrent certains médias marocains, mais l’industrie israélienne, qui s’installe en force dans un pays livré aux génocidaires. Si depuis la reprise officielle des relations en 2020 dans le cadre des accords d’Abraham, l’entité sioniste s’est imposée comme un fournisseur clé du Maroc, représentant 11 % des importations d’armement du royaume entre 2019 et 2023, c’est comme on l’a déjà mentionnée au début de l’article, le début d’un long processus de redéploiement d’une politique visant à inféoder une partie du continent africain à la bannière usurpée.
Mohamed M
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