Conférences et expositions à travers le pays célébrant la Journée nationale de la Mémoire
ALGER - La Direction générale des Archives nationales, en collaboration avec le Centre des Archives nationales, a tracé un programme comprenant conférences et expositions sur l'ensemble du territoire national à l'occasion de la Journée nationale de la Mémoire commémorant les massacres du 8 mai 1945, a indiqué jeudi à Alger le Directeur général des Archives nationales, Mohamed Bounaâma. Ces manifestations ont comme objectif la mise en lumière des repères et des cadres fixés par les Archives nationales relatifs à la documentation des crimes contre l'Humanité commis par l'occupation française contre le peuple algérien sans défense, a expliqué M Bounaâma à l'ouverture d'une conférence thématique intitulée: "Les crimes de la France coloniale au regard des lois et des chartes internationales", et d'une exposition de photographies et de documents ayant pour titre "Les crimes coloniaux français en Algérie 1830-1962, à travers les archives". A cette occasion, le président de la Commission algérienne Histoire et Mémoire, Mohamed Lahcen Zeghidi a abordé longuement les massacres du 8 mai 1945, estimant que l'institution du 8 mai de chaque année, comme Journée nationale de la Mémoire par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, "est l'expression suprême de fidélité aux martyrs de la Révolution de libération". Dans une communication consacrée au thème: "Crimes du colonialisme français et leur qualification au regard des chartes et dois internationales", l'enseignant de l'histoire contemporaine à l'Université d'Alger 2, M. Rachid Mokadem a rappelé que la France coloniale "a fait fi de toutes les chartes et lois internationales et commis des crimes contre l'Humanité, comme le génocide, la famine et le déplacement forcé, jusqu'aux explosions nucléaires, dont les séquelles sont visibles à ce jour". A ce titre, la documentation des crimes commis par le colonialisme français pendant 132 ans, "se veut une fidélité au message des martyrs qui se sont sacrifiés pour une Algérie libre et indépendante". L'exposition de photographies et de documents organisée à cette occasion met la lumière sur les méthodes ignobles utilisées par l'occupation française pour commettre ses crimes abjectes contre le peuple algérien civil. Parmi les documents exposés, figurent aussi des articles de presse étrangère et autres condamnations de parties soutenant la cause algérienne à l'époque.


ALGER - La Direction générale des Archives nationales, en collaboration avec le Centre des Archives nationales, a tracé un programme comprenant conférences et expositions sur l'ensemble du territoire national à l'occasion de la Journée nationale de la Mémoire commémorant les massacres du 8 mai 1945, a indiqué jeudi à Alger le Directeur général des Archives nationales, Mohamed Bounaâma.
Ces manifestations ont comme objectif la mise en lumière des repères et des cadres fixés par les Archives nationales relatifs à la documentation des crimes contre l'Humanité commis par l'occupation française contre le peuple algérien sans défense, a expliqué M Bounaâma à l'ouverture d'une conférence thématique intitulée: "Les crimes de la France coloniale au regard des lois et des chartes internationales", et d'une exposition de photographies et de documents ayant pour titre "Les crimes coloniaux français en Algérie 1830-1962, à travers les archives".
A cette occasion, le président de la Commission algérienne Histoire et Mémoire, Mohamed Lahcen Zeghidi a abordé longuement les massacres du 8 mai 1945, estimant que l'institution du 8 mai de chaque année, comme Journée nationale de la Mémoire par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, "est l'expression suprême de fidélité aux martyrs de la Révolution de libération".
Dans une communication consacrée au thème: "Crimes du colonialisme français et leur qualification au regard des chartes et dois internationales", l'enseignant de l'histoire contemporaine à l'Université d'Alger 2, M. Rachid Mokadem a rappelé que la France coloniale "a fait fi de toutes les chartes et lois internationales et commis des crimes contre l'Humanité, comme le génocide, la famine et le déplacement forcé, jusqu'aux explosions nucléaires, dont les séquelles sont visibles à ce jour".
A ce titre, la documentation des crimes commis par le colonialisme français pendant 132 ans, "se veut une fidélité au message des martyrs qui se sont sacrifiés pour une Algérie libre et indépendante".
L'exposition de photographies et de documents organisée à cette occasion met la lumière sur les méthodes ignobles utilisées par l'occupation française pour commettre ses crimes abjectes contre le peuple algérien civil. Parmi les documents exposés, figurent aussi des articles de presse étrangère et autres condamnations de parties soutenant la cause algérienne à l'époque.