Le nazi Adolf Hitler est un produit de la démocratie bourgeoise

Une contribution de Kouidri Saadeddine – Hitler prônait le racisme qui mène aux crimes et à l’élimination des populations. Ses adeptes pensent aujourd’hui à la désintégration de l’humanité. Cette suite logique de la démocratie bourgeoise a été plus forte que celle de la démocratie populaire qui, elle, est pour la préservation. Le monde occidental et ses obligés ont fini par condamner Staline, le leader incontesté de la victoire de la deuxième Grande Guerre, et détruire l’URSS pour ne pas changer le système capitaliste qui intrinsèque à l’accaparement des richesses d’autrui et mène aux génocides des peuples, comme celui des Palestiniens en toute quiétude.

Quel décideur états-unien oserait qualifier Trump et ses acolytes de super-nazis ? C’est écrit pourtant mais qui va le croire quand on sait que les électeurs ne lisent pas à temps, quand les autres sont dans des vapes entretenues par les drogues et assimilées, à l’instar de leurs médias, et quand ils lisent, ils ne lisent que quand il est trop tard. Il suffit de dire que les oligarques, du cercle qui entoure Trump, ont comme pensée un horizon bionique où la population est indistincte de sa technologie. Le capital libre qu’ils prônent a comme but la déshumanisation de la cognition. Sachant qu’ils ont les moyens de leur crime, on doit les prendre au sérieux. Certes, que ce projet morbide ne concerne qu’une infime minorité, mais une minorité qui s’est approprié tout le savoir de l’humanité pour alimenter l’Intelligence artificielle, sachant que l’IA est un travail accumulé, et qui s’est accaparée des contenus de tous les réseaux, de toutes les connexions du monde occidental et ses satellites.

Les actes de la Maison-Blanche sous le slogan de «100 jours de Trump» qui changeront, ou qui ébranleront le monde, rappelle le temps de Lénine. Mettre à mal l’Etat-bourgeois est un autre clin d’œil au communisme. Quant à ceux qui assimilent la ruine de bourgeois par Trump à un fait d’arme le rapprochent à un révolutionnaire. On peut citer les amalgames qui perlent les décisions à l’emporte-pièce de Trump mais on ne peut omettre que toutes accompagnent un génocide et de multiples injustices envers les plus démunis. Cela devrait suffire à faire la distinction entre un réactionnaire et un révolutionnaire, un idéaliste et un matérialiste, sans attendre la suite comme un spectateur assoiffé d’événements et qui finit par faire de l’humanité complice en même au temps de la colonisation de peuplement. La majorité des Français, par exemple, n’en reviennent pas de cette histoire, à ce jour, puisque lorsqu’Apathie leur assène une évidence, celle d’affirmer que les nazis ont fait comme les Français en Algérie, il est suspendu de son poste de travail.

Le pouvoir états-unien et ses médias dopent les consommateurs par de l’information, à l’instar des autres produits sauf que, dans ce cas, la pub est dans la répétition, dans le matraquage et non dans l’image du produit. Le but est de mener en bateau les électeurs et continuer à les maintenir dans la fiction pour cacher ou, du moins, estomper l’amère réalité du présent qui fait que le PIB a diminué lors des «100 jours», ou plutôt des trois premiers mois de l’année 2025. C’est un fait qui a, à lui seul, mis fin à l’euphorie de leurs esclaves de plus en plus nombreux, ces bourgeois, petits bourgeois et leurs obligés.

Il a fallu trois cents millions d’années pour atteindre un milliard d’habitants et par la suite cent ans pour atteindre deux. On est huit milliards aujourd’hui et il faut juste dix ans pour avoir un nouveau milliard. Comme les apparences sont le plus souvent trompeuses, elles sont entretenues pour semer la peur. Il nous faut préciser ici que ce n’est pas la croissance démographique qui est dangereuse pour l’humanité, comme on le prétend depuis Malthus, mais la croissance sans fin du processus de la production capitaliste et des services à la consommation pour les intérêts des oligarques.

De tous les soubresauts provoqués par les centaines de décrets depuis l’élection du président des Etats-Unis, ce monde bourgeois et ses obligés tressaillent, sans peur et sans joie. Cette absence d’émotion est, semble-t-il, liée à l’Intelligence artificielle. La ruine de bourgeois par Trump est assimilée par certains à un fait d’arme, pour d’autres à un homme de gauche. Il est plutôt l’homme du capitalisme, armé de l’IA, tout en demeurant un vulgaire exploitant, excepté dans son propre intérêt qu’il «générique» national.

Il y a un an, Josep Borrell, ancien représentant de l’Union européenne, posait la question : Devons-nous attendre qu’il y ait 50 000 morts avant de prendre des mesures nécessaires pour empêcher plus de pertes ? Ce chiffre est largement dépassé et Israël reçoit toujours autant d’armes et de munitions des Occidentaux. Tous ceux qui s’opposent aux amis de Josep sont matraqués, poursuivis, détenus.

Le peuple palestinien est face à un système qui ne peut être stoppé que par plus de solidarité et, surtout, par le boycott par les Etats de la région. Notre pays devrait en faire une condition auprès des «pays frères» arabes et amis africains jusqu’à consolider ou élaguer la relation diplomatique. Les Etats et les gens peuvent dire, écrire, diffuser ce qu’ils veulent sur nous, sachant que l’Algérie demeure le pays de la Révolution victorieuse de la colonisation de peuplement. En contrepartie, ils ne peuvent se désolidariser de la Palestine, au moins jusqu’à son indépendance.

K. S.

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