Conseil de sécurité : le bouclier de l'impunité dont jouit l'entité sioniste doit tomber
NEW YORK (Nations unies) - Le bouclier de l'impunité dont jouit l'entité sioniste doit tomber, a affirmé mercredi à New York, le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama, après l'échec du Conseil de sécurité à adopter un projet de résolution en faveur d'un cessez-le-feu à Ghaza. "Le bouclier de l'impunité et de l'immunité doit tomber", a déclaré M. Bendjama lors de son intervention après le vote, assurant que l'échec de l'adoption de ce texte explique pourquoi l'entité sioniste poursuit ses crimes contre le peuple palestinien, notamment à Ghaza, soumise à une sauvage agression. Il a signalé que l'entité sioniste se sentait protégée alors que les victimes de ses crimes continuent d'être enterrées sans nom, sans identification, sans gros titres dans la presse, sans enquête et sans que des comptes ne soient rendus. Le projet de résolution proposé par les membres non permanents du Conseil de sécurité a été bloqué par le véto américain, alors que les 14 autres membres de l'organe onusien ont voté en faveur de son adoption. "Le projet de résolution d'aujourd'hui n'était pas porté par quelques-uns, c'était la volonté collective du monde entier, Nord et Sud, Est et Ouest. Quatorze des quinze membres du Conseil de sécurité (ont voté pour un cessez-le-feu)", a-t-il dit. Le diplomate algérien a assuré qu'il s'agissait d'un "message au peuple de la Palestine : (Vous n'êtes pas seuls, vous n'êtes pas seuls), et c'est aussi un message à l'occupant (sioniste) : (Le monde vous regarde)". lire aussi: Le Conseil de sécurité échoue à adopter un projet de résolution pour un cessez-le-feu à… "Nous devons parler et à voix haute, (...) pour la mémoire, la morale et l'humanité. Cette réunion du Conseil de sécurité, cette résolution humanitaire, même si elle a été bloquée par un véto, est un miroir qui reflète l'agonie du multilatéralisme. Et il y a un besoin urgent de le ressusciter", a-t-il signalé. "Aujourd'hui, les membres élus du Conseil (qui ont présenté le texte) se sont dressés de manière claire, avec conviction et courage. Ce sont les fiers dépositaires de la légitimité morale, ce sont les vraies boussoles de la conscience du monde", a-t-il clamé. M. Bendjama a rappelé, en outre, une déclaration du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune qui a affirmé que "l'Algérie n'abandonnera pas la Palestine. Nous nous sommes tenus à ses côtés dans sa douleur et nous nous dresserons avec elle lorsqu'elle renaîtra". Le diplomate a soutenu, en outre, que le Conseil de sécurité aurait dû adopter ce projet de résolution afin de mettre un terme aux meurtres d'enfants palestiniens, d'empêcher que la famine soit employée comme arme de guerre et pour que l'injustice ne soit pas la norme. Il fera remarquer, par ailleurs, que le rejet du projet de résolution sur un cessez-le-feu à Ghaza ne mettra pas fin aux efforts visant à empêcher les crimes sionistes. "Nous reviendrons à ce Conseil encore et encore. Nous reviendrons pour les enfants qui sont morts (...), nous reviendrons pour les femmes qui ont été forcées d'accoucher entre les ruines et les flammes, pour les pères qui ont construit des maisons avec leurs mains avant de les voir s'effondrer en quelques secondes (...), nous reviendrons parce que les Palestiniens méritent de vivre librement et dans la dignité", a-t-il promis.


NEW YORK (Nations unies) - Le bouclier de l'impunité dont jouit l'entité sioniste doit tomber, a affirmé mercredi à New York, le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama, après l'échec du Conseil de sécurité à adopter un projet de résolution en faveur d'un cessez-le-feu à Ghaza.
"Le bouclier de l'impunité et de l'immunité doit tomber", a déclaré M. Bendjama lors de son intervention après le vote, assurant que l'échec de l'adoption de ce texte explique pourquoi l'entité sioniste poursuit ses crimes contre le peuple palestinien, notamment à Ghaza, soumise à une sauvage agression.
Il a signalé que l'entité sioniste se sentait protégée alors que les victimes de ses crimes continuent d'être enterrées sans nom, sans identification, sans gros titres dans la presse, sans enquête et sans que des comptes ne soient rendus.
Le projet de résolution proposé par les membres non permanents du Conseil de sécurité a été bloqué par le véto américain, alors que les 14 autres membres de l'organe onusien ont voté en faveur de son adoption.
"Le projet de résolution d'aujourd'hui n'était pas porté par quelques-uns, c'était la volonté collective du monde entier, Nord et Sud, Est et Ouest. Quatorze des quinze membres du Conseil de sécurité (ont voté pour un cessez-le-feu)", a-t-il dit.
Le diplomate algérien a assuré qu'il s'agissait d'un "message au peuple de la Palestine : (Vous n'êtes pas seuls, vous n'êtes pas seuls), et c'est aussi un message à l'occupant (sioniste) : (Le monde vous regarde)".
lire aussi: Le Conseil de sécurité échoue à adopter un projet de résolution pour un cessez-le-feu à…
"Nous devons parler et à voix haute, (...) pour la mémoire, la morale et l'humanité. Cette réunion du Conseil de sécurité, cette résolution humanitaire, même si elle a été bloquée par un véto, est un miroir qui reflète l'agonie du multilatéralisme. Et il y a un besoin urgent de le ressusciter", a-t-il signalé.
"Aujourd'hui, les membres élus du Conseil (qui ont présenté le texte) se sont dressés de manière claire, avec conviction et courage. Ce sont les fiers dépositaires de la légitimité morale, ce sont les vraies boussoles de la conscience du monde", a-t-il clamé.
M. Bendjama a rappelé, en outre, une déclaration du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune qui a affirmé que "l'Algérie n'abandonnera pas la Palestine. Nous nous sommes tenus à ses côtés dans sa douleur et nous nous dresserons avec elle lorsqu'elle renaîtra".
Le diplomate a soutenu, en outre, que le Conseil de sécurité aurait dû adopter ce projet de résolution afin de mettre un terme aux meurtres d'enfants palestiniens, d'empêcher que la famine soit employée comme arme de guerre et pour que l'injustice ne soit pas la norme.
Il fera remarquer, par ailleurs, que le rejet du projet de résolution sur un cessez-le-feu à Ghaza ne mettra pas fin aux efforts visant à empêcher les crimes sionistes.
"Nous reviendrons à ce Conseil encore et encore. Nous reviendrons pour les enfants qui sont morts (...), nous reviendrons pour les femmes qui ont été forcées d'accoucher entre les ruines et les flammes, pour les pères qui ont construit des maisons avec leurs mains avant de les voir s'effondrer en quelques secondes (...), nous reviendrons parce que les Palestiniens méritent de vivre librement et dans la dignité", a-t-il promis.