Dérives au Sénat français : Actes inacceptables
Le Conseil de la nation a réagi, ce mardi, aux dérives de certains membres du Sénat français, qui continuent d’attiser les tensions entre l’Algérie et la France. Dans un communiqué au ton ferme, le bureau du Conseil, présidé par Azouz Nasri, a dénoncé un nouveau comportement hostile de membres du Sénat français, qu’il qualifie de […] The post Dérives au Sénat français : Actes inacceptables appeared first on Le Jeune Indépendant.

Le Conseil de la nation a réagi, ce mardi, aux dérives de certains membres du Sénat français, qui continuent d’attiser les tensions entre l’Algérie et la France. Dans un communiqué au ton ferme, le bureau du Conseil, présidé par Azouz Nasri, a dénoncé un nouveau comportement hostile de membres du Sénat français, qu’il qualifie de « provocation délibérée et malveillante ».
Dans ce texte, le bureau de la Chambre haute du Parlement pointe du doigt des éléments de l’extrême droite française, qu’il considère comme la principale source des tensions entre Alger et Paris. Il les accuse d’« accumuler les scandales », d’ouvrir leurs portes à « des éléments terroristes d’une entité classée comme telle » et de nuire délibérément à l’avenir des relations bilatérales. Pour le Sénat algérien, le noyau des tensions est bel et bien ce courant de la droite extrémiste.
Dans sa réponse, l’institution présidée par Azouz Nasri réaffirme que la souveraineté nationale est une ligne rouge infranchissable, soulignant que l’Algérie indépendante « n’a jamais toléré » les ingérences dans ses affaires internes, et ne le fera jamais. Il rejette ainsi, avec vigueur, toute tentative d’atteinte à sa souveraineté, y compris sous couvert des droits de l’homme ou de la justice.
De plus, le communiqué exprime un soutien sans réserve au président Abdelmadjid Tebboune, mettant en avant sa vision d’une Algérie démocratique, forte, solidaire et unie. A ce propos, la Chambre haute du Parlement a insisté sur la cohésion nationale et l’imperméabilité de la société algérienne face aux tentatives de division.
Enfin, le Conseil de la nation tient les auteurs de ces « provocations » pour responsables de toute détérioration supplémentaire des relations entre l’Algérie et la France, assurant que les auteurs de ces provocations ignorent l’histoire, se sont enfermés dans leurs illusions, et ce sans mesurer les conséquences de leurs actes.
Il y a trois mois déjà, le Conseil de la nation annonçait la suspension immédiate de ses relations avec le Sénat français, y compris le protocole de coopération parlementaire signé entre les deux Chambres le 8 septembre 2015. Cette suspension est intervenue suite à la visite du président du Sénat français à la ville de Laâyoune occupée dans le territoire de la République arabe sahraouie démocratique.
Pour le Conseil de la nation, cet acte est inacceptable mais non surprenant ; il méprise la légitimité internationale et s’oppose fermement aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, dont la France est l’un des membres permanents, censés défendre les droits de l’homme et le droit des peuples colonisés à l’autodétermination, plutôt que de tenter de les saper, de les effacer, de les annuler et de les nier.
Pour les sénateurs algériens, cette visite est considérée comme un défi flagrant, un parti pris scandaleux, voire une harmonisation avec les politiques coloniales et les thèses makhzéniennes hostiles à la légitimité internationale et aux chartes des Nations unies.
Récemment, le Sénat français a lancé un débat sur l’accord migratoire de 1968 avec l’Algérie. L’initiative a été lancée par des membres appartenant aux courants d’extrême droite, xénophobes, racistes et anti-Algérien. Ces derniers ont critiqué le soi-disant « déséquilibre » et demandent une révision des clauses de cet accord pour favoriser beaucoup plus une immigration des élites, plus qualifiée et formée par l’Algérie, encourageant sans vergogne ainsi la fuite des cerveaux et la dilapidation des ressources humaines algériennes.
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