Des participants des autres continents à l’IATF 2025 : L’Afrique, terre d’opportunités par excellence

En plus de la participation naturelle des entreprises venues de tout le Continent africain, nombreuses sont les entreprises étrangères, venues au-delà des frontières du continent, qui ont fait le déplacement à Alger, « capitale économique » de l’Afrique le temps de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025). L’objectif est le même, celui de découvrir les grandes opportunités qu’offre l’Afrique.

La 4e édition de l’IATF 2025, qui prend fin ce mercredi, semble tenir toutes ses promesses. Les entreprises présentes ont, à l’unanimité, exprimé leur satisfaction quant à la qualité de l’organisation, mais surtout des rencontres et discussions menées dans le cadre de ce rendez-vous, lesquelles vont ouvrir de nouveaux horizons pour le partenariat.  

Si plusieurs contrats ont été signés entre plusieurs entreprises, boostant ainsi le commerce intra-africain, les échanges ont été qualifiés de fructueux par les participants, venus aussi d’autres continents. En effet, l’IATF 2025 a attiré des entreprises étrangères, en quête de partenariats avec leurs homologues africaines. C’est le cas du Canada. Un stand regroupant 11 d’entreprises, représentant plusieurs secteurs d’activités (télécommunications, construction maritime, produits de santé naturels…), est érigé dans le pavillon U du palais des Expositions d’Alger. C’est le délégué commercial à l’ambassade du Canada en Algérie, Edouard Huot, qui assure l’accompagnement de ces entreprises.

« Notre rôle, c’est d’aider et d’accompagner les compagnies canadiennes à développer de nouveaux marchés à l’international », a-t-il affirmé, soulignant la grande opportunité qu’offre l’IATF, celle de découvrir l’Afrique et de déterminer les besoins. « C’est une occasion d’avoir accès à un grand nombre d’entreprises algériennes mais aussi africaines », a-t-il précisé. Signalant le fait que l’Algérie constitue un plus grand partenaire commercial du Canada en Afrique, le délégué commercial canadien a affirmé que l’IATF a permis aux entreprises canadiennes de s’entretenir et d’échanger avec plusieurs entreprises membres du Conseil national du renouveau économique algérien, dans la perspective « de trouver des partenaires algériens et africains pour nos compagnies ».

Edouard Huot a, en outre, fait part de la visite de l’ambassadeur du Canada pour l’Afrique, qui a présenté la stratégie de son pays pour le continent auprès des entreprises algériennes, convaincu que « l’Algérie a un rôle fondamental à jouer dans le développement de l’Afrique ». Dans ce sens, il a évoqué le nombre important de projets structurants engagés par l’Algérie pour se connecter à l’Afrique. Ce responsable n’a surtout pas manqué de relever la satisfaction des entreprises canadiennes, lesquelles ont pu mener des discussions et négociations préliminaires de contrats de partenariat dans le cadre de l’IATF 2025 qui, selon lui, est un succès. Les résultats, a-t-il précisé, vont être visibles « dans six mois à une année ».

IATF 2025 : une édition fructueuse  

Des participants à l’IATF sont aussi venus de l’Europe, à l’instar de la Suisse. L’entreprise Beekee, spécialisée dans les technologies de l’information, a fait le déplacement en Algérie, à l’occasion de l’IATF 2025, qualifiée de réussie par le responsable de cette entreprise, Jacques Bogh. Présentant un produit innovant, à savoir la Beekee Box, qui est une solution portable qui permet l’apprentissage numérique dans les endroits les plus reculés ne disposant pas d’internet ou d’électricité, il a fait savoir que cette technologie est déjà utilisée dans une dizaine de pays africains.

La 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine a été fructueuse selon M. Bogh, compte tenu du nombre de rencontres et discussions menées. « Durant les cinq premiers jours, nous avons enregistré une trentaine de rencontres par jour avec des opérateurs algériens et africains », a-t-il précisé, affirmant que cette manifestation a permis de présenter « notre produit innovant », qui peut rendre plus efficaces les activités de formation sur le continent. « Ce rendez-vous nous a également permis de découvrir les opportunités qu’offre l’Algérie, mais aussi les pays africains », a-t-il ajouté. Au-delà de la commercialisation, une production locale de cet équipement peut être envisagée, selon le premier responsable de l’entreprise, qui a signalé le fait d’avoir pris connaissance des incitations et avantages qu’offre l’Algérie pour les investisseurs.

Le Moyen-Orient était présent aussi à l’IATF. La Jordanie a été représentée par une quinzaine d’entreprises activant dans divers domaines. Invitées par l’organisme chargé de l’export, ces entreprises veulent découvrir le fort potentiel du continent.

Selon un producteur des fournitures scolaires, les marchés algérien et africain sont prometteurs, signalant son intérêt pour l’investissement en Algérie, au-delà de la commercialisation qui est coûteuse. Un grand intérêt pour l’Algérie mais aussi pour les pays de l’Afrique de l’Ouest a ainsi été exprimé par l’opérateur jordanien.

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