Feu vert pour les Fonds communs de placement à risque : Booster le financement des startups

L’Algérie franchit un nouveau cap dans le soutien à l’innovation en adoptant un cadre réglementaire dédié aux Fonds communs de placement à risque (FCPR). Ce dispositif vise à élargir les sources de financement pour les start-ups locales et attirer les investisseurs étrangers désireux de soutenir des projets innovants, tout en modernisant l’écosystème entrepreneurial du pays. […] The post Feu vert pour les Fonds communs de placement à risque : Booster le financement des startups appeared first on Le Jeune Indépendant.

Mai 17, 2025 - 02:19
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Feu vert pour les Fonds communs de placement à risque : Booster le financement des startups

L’Algérie franchit un nouveau cap dans le soutien à l’innovation en adoptant un cadre réglementaire dédié aux Fonds communs de placement à risque (FCPR). Ce dispositif vise à élargir les sources de financement pour les start-ups locales et attirer les investisseurs étrangers désireux de soutenir des projets innovants, tout en modernisant l’écosystème entrepreneurial du pays.

 

Selon le ministre de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah, la mise en place récente du cadre réglementaire encadrant les Fonds communs de placement à risque (FCPR) marque une avancée majeure pour le financement des start-ups algériennes. Elle ouvre la voie à une diversification des sources de financement et offre aux investisseurs étrangers la possibilité de s’engager directement dans des projets innovants locaux.

Le nouveau règlement, émis par la Cosob concernant les FCPR, représente, selon lui, un « signal fort » de préparation aux institutions financières internationales, témoignant de la dynamique de modernisation de l’écosystème de l’innovation en Algérie.

Cette évolution réglementaire permet désormais à l’Algérie de se positionner au niveau des grandes places financières internationales, grâce à des textes « clairs et adaptés aux normes des marchés mondiaux », a indiqué Ouadah lors de son intervention à la radio nationale. Il a précisé que l’introduction de ce mécanisme, inspiré du modèle GPLP (General Partner / Limited Partner) largement utilisé dans le domaine du capital-investissement à l’échelle mondiale, permet aux fonds étrangers d’investir en Algérie en ayant recours aux mêmes outils que ceux employés dans d’autres pays.

Dans cette perspective, le ministre a annoncé le lancement imminent d’une campagne de communication à l’échelle internationale, destinée à promouvoir ce nouveau dispositif auprès des investisseurs étrangers intéressés par le marché algérien.

Il a également rappelé que la gestion de ces fonds sera confiée à des acteurs spécialisés dans l’investissement à risque, tout en appelant la diaspora algérienne à jouer un rôle moteur dans la structuration de ce nouveau marché.

Ouadah a insisté sur l’importance de l’implication des compétences algériennes établies à l’étranger, soulignant que leur contribution est essentielle pour favoriser le transfert de savoir-faire en matière de financement innovant.

En partenariat avec le ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, des solutions numériques seront mises en œuvre afin de renforcer l’engagement de la diaspora dans le développement économique du pays, at-il conclu.

 

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