Formation professionnelle à Constantine : Nouvelles filières au centre d’Aïn Smara
Le Centre de Formation Professionnelle et d’Apprentissage (CFPA) Salah Lebssir, situé à Aïn Smara, innove en proposant quatre spécialités inédites pour la rentrée d’octobre 2025. Parmi elles figurent l’entretien des piscines et la production d’aliments pour le bétail. Les inscriptions sont ouvertes du dimanche 27 juillet au samedi 27 septembre. « Une session réussie est […] The post Formation professionnelle à Constantine : Nouvelles filières au centre d’Aïn Smara first appeared on L'Est Républicain.

Le Centre de Formation Professionnelle et d’Apprentissage (CFPA) Salah Lebssir, situé à Aïn Smara, innove en proposant quatre spécialités inédites pour la rentrée d’octobre 2025. Parmi elles figurent l’entretien des piscines et la production d’aliments pour le bétail. Les inscriptions sont ouvertes du dimanche 27 juillet au samedi 27 septembre. « Une session réussie est une session bien préparée », déclare le directeur de l’établissement, El Moussadek Serghma, qui insiste sur l’importance de ces nouvelles offres ciblant des créneaux encore peu exploités. L’objectif affiché est clair : diversifier les opportunités de formation pour répondre à une demande professionnelle en constante évolution. Cependant, le directeur ne cache pas les difficultés à mobiliser les jeunes autour de la formation professionnelle. Il appelle à une mobilisation collective, notamment de la part des conseillers de l’éducation nationale, afin de mieux sensibiliser une jeunesse parfois peu réceptive à ces parcours. Il rappelle que les bureaux mixtes, créés il y a plus de dix ans pour accompagner les élèves en difficulté, ont apporté un appui considérable, mais insuffisant. Entre des agendas distincts, bien que relevant de secteurs complémentaires, il demeure difficile d’obtenir de meilleurs résultats que ceux enregistrés jusqu’ici, reconnaît Serghma. La complémentarité entre les deux ministères devrait, selon lui, prendre une dimension plus efficace et rentable. « L’éducation aux choix pourrait contribuer à résoudre la problématique des élèves indécis. Toutes les questions liées à leur avenir trouveraient alors, sinon une réponse, du moins un début de solution », estime-t-il. Dans ce contexte, il convient de rappeler que le développement d’un pays repose aussi sur la qualification professionnelle de sa jeunesse — un enjeu majeur que le département dirigé par Yacine Oualid devra impérativement relever dans les années à venir.
M. K.
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