L’Algérie, candidate pour devenir la porte d’entrée du corridor d’hydrogène vers l’Europe

Un nouveau projet de corridor d’hydrogène (SunsHyne) a franchi une étape significative, suite à l’achèvement d’une étude de faisabilité qui a confirmé sa viabilité sans entraves techniques ou commerciales.

Cela ouvre la voie au renforcement des plans de l’Europe d’importer le carburant du futur depuis l’Afrique du Nord.

L’Algérie est l’un des principaux candidats à rejoindre ce projet, grâce à sa position géographique qui en fait le point de connexion le plus proche avec l’Italie, et par extension vers les autres pays européens.

Cela renforce le potentiel considérable de l’Algérie en matière de production et d’exportation d’hydrogène vert, lui offrant l’opportunité de se transformer en un hub stratégique sur le marché de l’énergie propre.

Le projet, d’une longueur de 3 400 kilomètres, relie l’Afrique du Nord au centre et à l’ouest du continent européen, avec une capacité de transport allant jusqu’à 450 gigawattheures (GWh).

Des rapports prévoient que l’itinéraire inclura l’Allemagne en tant que plateforme principale, compte tenu de sa demande croissante, notamment dans le nord-est et le sud du pays.

Le plan de mise en œuvre stipule que 85 % du corridor reposeront sur des gazoducs existants, après leur reconversion pour le transport d’hydrogène, ainsi que sur la création de nouveaux tronçons.

Ceci s’inscrit dans le cadre d’une stratégie européenne visant à établir une infrastructure commune pour un marché unifié de l’hydrogène.

Ce projet contribue à assurer la diversification des approvisionnements et à renforcer la sécurité énergétique. Il ouvre également de nouvelles perspectives pour l’Algérie, lui permettant d’étendre ses exportations énergétiques et de passer de son rôle traditionnel de fournisseur de gaz naturel à celui d’acteur majeur sur le marché mondial de l’hydrogène.