Le conventionnement a coûté 366,3 milliards DA en 2024: Élargissement de la liste des actes chirurgicaux pris en charge par la Cnas
La nouvelle liste d’acte chirurgicaux relevant du domaine de la chirurgie interventionnelle cérébro-vasculaire vient d’être introduite dans la nomenclature des interventions réalisées par les cliniques privées et prises en charge par la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (Cnas). Par Fatima Arab Un communiqué du ministère du Travail, de l’Emploi et de la […]

La nouvelle liste d’acte chirurgicaux relevant du domaine de la chirurgie interventionnelle cérébro-vasculaire vient d’être introduite dans la nomenclature des interventions réalisées par les cliniques privées et prises en charge par la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (Cnas).
Par Fatima Arab
Un communiqué du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale annonce qu’un «avenant d’une convention sur l’introduction des actes de chirurgie interventionnelle cérébro-vasculaire, dans le cadre de la couverture sanitaire, a été signé au Centre familial de Ben Aknoun à Alger, entre la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (Cnas) et les cliniques privées de chirurgie cardio-vasculaire conventionnées». Pour Fayçal Bentaleb, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, dont l’allocution a été diffusée sur la page Facebook dudit ministère, «cet accord permettra à l’assuré social et à ses ayants droit atteints de pathologies cardio-vasculaires, de bénéficier du traitement, et ce, en appui aux prestations sanitaires fournies par les établissements publics de santé». Le conventionnement remonte à 1994, avec la signature de l’accord avec une première clinique privée dans le domaine cardio-vasculaire, rappelle le ministre qui a indiqué qu’aujourd’hui 50 cliniques privées socialisées dans la chirurgie cardio-vasculaire sont conventionnées avec la Cnas. La prise en charge dans le cadre de ce conventionnement était de l’ordre de 7,35 milliards DA en 2024, a souligné Fayçal Bentaleb. Au total, les dépenses de l’Etat liées au système de conventionnement avec le privé ont atteint 366,3 milliards DA, selon le même ministre. Cet accord vise également le renforcement du partenariat avec le secteur privé de la Santé, en vue d’étendre la prise en charge des pathologies compliquées dans le cadre du conventionnement, outre son engagement à promouvoir le conventionnement avec les cliniques privées nationales, à travers l’introduction de nouveaux actes médicaux, à même de réduire le nombre de cas nécessitant un transfert à l’étranger, «qui était de 6 l’an dernier, à 5 types de pathologies seulement», a souligné M. Bentaleb. De son côté, le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a affirmé que la signature de cet avenant visait à «élargir la couverture médicale accordée dans le cadre de cette convention, à travers l’introduction des interventions liées aux maladies cérébro-vasculaires, notamment la chirurgie des anévrismes cérébraux et des malformations artério-veineuses». Cette convention tend également à mettre en avant «le rôle de la numérisation dans le développement du système de recrutement, à travers le lancement de la version actualisée du portail national», selon le ministre. L’accord, a affirmé le ministre dans son introduction, facilitera les procédures pour les assurés sociaux, en sus de renforcer le recours aux nouvelles techniques d’analyses des données et l’amélioration des services. L’Algérie a réalisé, au cours des dernières années, des avancées considérables en matière d’amélioration des prestations de la santé publique, qui a connu plusieurs réformes, tant au niveau des structures sanitaires publiques que privées, a rappelé M. Saihi.