Moula aux Banques : «Il faut passer à la vitesse supérieure»

Maillon important dans le processus d’investissement, les banques sont appelées à passer à la vitesse supérieure dans le traitement des dossiers. C’est l’appel du président du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), Kamel Moula, aux banques, à l’occasion de son intervention, ce dimanche, lors de la rencontre des opérateurs économiques avec le président de la République.

« Nous avons besoin d’un appui réel et pratique des banques qui sont appelées à passer à la vitesse supérieure s’agissant du traitement des dossiers », a-t-il indiqué.

Mettant en avant les réalisations accomplies à l’aune des réformes engagées en application des orientations du président de la République Abdelmadjid Tebboune, conjuguées à l’implication et à l’engagement des opérateurs économiques, le président du CREA a, néanmoins, évoqué des obstacles bureaucratiques qui perdurent au niveau de certaines administrations et établissements financiers, qui ont, a-t-il dit, un impact négatif sur les efforts déployés.

« Les opérateurs économiques souffrent toujours de la bureaucratie, notamment s’agissant de l’étude des dossiers, dont certains restent sans suite, ce qui engendre beaucoup de pertes », a-t-il précisé.

Qualifiant en outre la création de l’AAPI d’acquis remarquable, Moula a salué le travail accompli par cette dernière, suggérant de lui permettre à l’avenir d’orienter les projets d’investissement selon les secteurs, les besoins et les priorités. « Cela permettra de mettre à la disposition des investisseurs potentiels les données économiques à même de les orienter vers des investissements prometteurs », a-t-il précisé.  

Sur le volet des exportations hors hydrocarbures, le président du CREA, qui a mis en avant les efforts déployés durant les dernières années, a cependant signalé la grande concurrence à l’international, ce qui impose la promotion de la production locale à l’étranger. Cela passera selon lui, par l’ouverture des bureaux de liaison à l’étranger afin mettre toute la lumière sur les produits algériens. Citant les secteurs qui exportent le plus, Moula a signalé l’existence d’autres secteurs à fort potentiel, à l’instar de de l’industrie agroalimentaire, de l’industrie pharmaceutique et de l’industrie électroménager.

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