Le Directeur technique national, Nabil Cheriak, et Abdelhak Hameurlaine, ont été invités, vendredi dernier, à l’émission «Olympia» sur les ondes de la radio internationale. Plusieurs sujets ont été abordés notamment ceux portant sur les tournois internationaux ITF Juniors en Algérie et les équipes nationales.
Par N. E.
En marge du tournoi international ITF Juniors J100 qui s’est déroulé cette semaine au Centre fédéral d’entraînement de Ben Aknoun, le Directeur technique national, Nabil Cheriak, et l’ancien international algérien Abdelhak Hameurlaine, ont été invités, vendredi passé, à l’émission «Olympia» sur les ondes de la radio internationale pour évoquer le déroulement de cette compétition et notamment sur la participation algérienne à ces épreuves.
« L’événement a été une réussite sur le plan organisationnel »
Le Directeur technique national est revenu sur le déroulement et l’organisation du tournoi international J100, dont les épreuves se sont terminées hier après-midi:
« Désormais, nous nous sommes habitués à organiser des tournois internationaux, comme les deux tournois qui se sont déroulés au Centre fédéral des entraîneurs de Ben Aknoun à Alger. Ce sont des épreuves qui entrent dans le calendrier de la Fédération internationale de tennis. Il faut dire que nous avons acquis une certaine expérience dans ce domaine et nous nous réjouissons à chaque fois qu’on accueille chez nous ce genre d’événement. Les participants sont très contents du déroulement des épreuves, et ils sont satisfaits sur tous les points. Grâce à ces compétitions, nos athlètes se frottent au niveau mondial et jouent contre des athlètes réputés et d’un bon niveau. C’est une bonne expérience et une opportunité importante pour nos sportifs, afin qu’ils progressent sur le plan technique et également pour améliorer leur classement mondial.
« Plusieurs de nos athlètes se sont distingués »
« Nous avons eu des objectifs notamment techniques à travers le déroulement de ces deux tournois internationaux ITF Juniors (J60 et J100), où nous avons des athlètes qu’on suit de très près. En ce qui concerne les résultats, ils étaient dans l’ensemble, logiques, avec des athlètes comme Kamyl Chebboub, Yacine Meghari ou Melissa Benamar, ils étaient à la hauteur. De plus, lors du premier tournoi, nous avons remporté le tableau double, avec un score conséquent, par rapport au classement des joueurs engagés dans l’épreuve, la prestation de notre duo Chebboub-Meghari, a été très satisfaisante. Même chose, lors du second tournoi, le J100, dont on a relevé l’excellent parcours de Meghari et Benamar qui ont dépassé les quarts de finale avec brio, tout en pratiquant un bon tennis sur le court, ce qui est un très bon résultat dans une compétition de cette envergure
« Nous avons un programme bien défini à suivre »
La Fédération algérienne de tennis a un programme très riche, que nous sommes en train d’appliquer, c’est un programme ambitieux, essentiellement basé sur les jeunes talents, planifié sur le moyen et le long terme. L’Algérie possède un très grand potentiel dans les jeunes catégories, notamment sur les U10 et U12, avec des garçons et des filles d’un niveau remarquable. À travers notre calendrier national et les divers tournois nationaux qui se déroulent régulièrement, on découvre à chaque fois des jeunes pleins de talents, qu’on doit exploiter et accompagner afin de progresser. »
« Les clubs souffrent énormément des problèmes d’infrastructures »
« Pour pratiquer le tennis, il faudrait avoir des courts et à ce niveau-là, nous avons beaucoup de retard si on se compare avec d’autres pays, qui sont très en avance par rapport à nous. Nos clubs sont livrés à eux-mêmes, et ils ne sont même pas propriétaires des terrains et des courts de tennis, mais plutôt ce sont des locataires, ce qui constitue un énorme problème, notamment eux-même qui souffrent tous avec des problèmes financiers.
Il faut donner aux clubs la gestion des infrastructures et les aider pour qu’ils puissent progresser et fournir des athlètes de haut niveau. Il est vrai que dans ce domaine, le ministère des Sports nous aide beaucoup mais il faut que ces clubs trouvent d’autres sources de financements, en allant chercher des sponsors et des partenaires. Il reste beaucoup de travail à faire, mais c’est le seul moyen pour se développer et aller de l’avant. »