Rentrée scolaire 2025/2026 : Les inscriptions pour les contractuels sont ouvertes

Face au déficit d’enseignants à l’approche de la rentrée scolaire, le ministère de l’Education nationale a lancé hier une campagne de recrutement de contractuels, ouverte jusqu’au 31 août à minuit. Destinée aux diplômés universitaires, cette opération vise à renforcer l’encadrement pédagogique dans les trois cycles scolaires. C’est ce qu’a indiqué un communiqué du ministère.

Les inscriptions pour l’année scolaire 2025/2026 sont exclusivement en ligne via la plate-forme dédiée : [tawdif.education.dz](http://tawdif.education.dz). Cette opération concerne l’ensemble des trois cycles, primaire, moyen et secondaire.

Selon le ministère, cette mesure vise à répondre aux besoins urgents en encadrement pédagogique, et ce à l’approche de la rentrée scolaire. Pour être éligible, les candidats doivent être détenteurs de diplômes reconnus, figurant dans la liste officielle publiée sur le site du ministère. Ces diplômes doivent correspondre strictement aux grades de recrutement dans l’éducation nationale.

L’inscription se fait exclusivement en ligne. Aucun dossier physique ne sera accepté, a insisté la tutelle. Les candidats doivent fournir une copie du diplôme exigé dans la spécialité demandée, une copie de la carte de résidence, ainsi qu’un justificatif actualisé de situation vis-à-vis du service national. Le ministère rappelle que tout dossier incomplet ou ne respectant pas les conditions sera automatiquement rejeté par le système.

Le traitement des candidatures se fera de manière automatisée. Les résultats seront communiqués aux postulants via leurs comptes personnels sur la plate-forme, à partir du 4 septembre 2025. Les candidats retenus, classés selon le nombre de postes budgétaires disponibles, devront ensuite choisir les établissements souhaités pour leur affectation entre le 4 et le 6 septembre.

Les affectations définitives seront publiées le 9 septembre. Les enseignants retenus devront se présenter à partir du 14 septembre dans les établissements scolaires pour retirer leurs arrêtés de nomination et signer les procès-verbaux d’installation. Tout candidat accepté qui ne se présentera pas avant le 16 septembre 2025 sera considéré comme ayant renoncé à sa demande, et son poste sera attribué au prochain candidat sur la liste de classement.

Concernant la répartition des matières, le ministère a précisé que le principe de spécialité s’appliquera strictement : seule une personne titulaire du diplôme correspondant à une matière donnée pourra l’enseigner. Toutefois, une certaine souplesse est permise, à titre exceptionnel, en cas de pénurie de profils spécifiques, il sera alors possible d’accepter un diplôme proche de la spécialité requise.

S’agissant de l’enseignement de l’éducation islamique au cycle moyen, le ministère a indiqué que les procédures organisationnelles sont encore en cours de finalisation. De ce fait, les titulaires d’un diplôme en sciences islamiques (licence ou master) ne peuvent pas participer à ce recrutement temporaire. Ils devront attendre le concours national prévu en décembre 2025, à ce moment-là, ils pourront pleinement postuler.

Il convient de souligner que les conditions d’accès varient selon les cycles. Concernant le primaire et le moyen, les candidats doivent être titulaires d’au moins une licence ou un diplôme équivalent reconnu ; pour le secondaire, un master, un diplôme d’ingénieur ou tout diplôme équivalent dans la spécialité est requis.

Le ministère a souligné que cette opération s’inscrit dans une démarche globale, incluant la vérification des besoins réels des établissements, la finalisation du mouvement de transfert, ainsi que l’intégration des lauréats des examens professionnels et des diplômés des Ecoles normales supérieures.

Les candidatures seront classées par ordre de mérite, sur la base de plusieurs critères : ancienneté du diplôme, expérience dans l’enseignement, proximité géographique, conformité des qualifications et niveau du diplôme. Les directions de l’éducation des wilayas ont été chargées de vérifier l’authenticité des documents fournis par les postulants.

Enfin, le spectre du manque d’enseignants plane toujours sur cette rentrée scolaire. Pour y faire face, le ministère a ouvert la porte aux contractuels dans l’optique de garantir l’encadrement des trois cycles. Tous les détenteurs de diplômes universitaires, rappelons-le, quelle que soit leur spécialité, sont concernés.

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