Réunion d’urgence sur la situation à Ghaza: L’Algérie exhorte l’ONU à l’action

Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies s’est tenue jeudi à New York, suite à une demande formelle de l’Algérie, pour examiner la situation critique en Palestine, notamment à Ghaza, où la violence continue de faire des ravages.

La requête de l’Algérie, formulée mercredi, survient dans un contexte de tension extrême et d’escalade de la violence dans les territoires palestiniens occupés. Depuis plus d’un mois, Ghaza fait face à un blocus sévère, accompagné d’assassinats indiscriminés, ciblant parfois le personnel humanitaire.

Les informations récentes ont mis en lumière la découverte de 15 corps de travailleurs humanitaires, dont des ambulanciers et des membres du Croissant-Rouge palestinien, de la Défense civile palestinienne, ainsi que des employés des Nations unies. Ces tragiques révélations ont intensifié l’appel international à la justice et à l’action immédiate.

Lors de la réunion au Conseil de sécurité, l’Algérie a insisté sur l’urgence d’une enquête indépendante pour enquêter sur ces crimes. Le représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU, Amar Bendjama, a souligné la nécessité d’une « reddition de comptes » pour ceux responsables des attaques contre les civils et les travailleurs humanitaires. Il a précisé que les membres du personnel de l’ONU étaient systématiquement ciblés par l’occupation sioniste dans la bande de Ghaza, un fait qui ne cesse d’alimenter l’indignation internationale.

Le blocus de Ghaza, combiné à la violence des colons sionistes en Cisjordanie occupée, a exacerbé les souffrances de la population palestinienne, d’autant plus que la communauté internationale s’inquiète du sort des civils pris au piège. L’Algérie, fidèle à son engagement pour la défense des droits des peuples sous occupation, a plaidé pour la mise en place d’un mécanisme international permettant de traduire les responsables de ces crimes en justice.

Les appels à la paix et à la justice se multiplient à l’échelle mondiale, mais le Conseil de sécurité de l’ONU, avec l’Algérie en tête, semble vouloir briser l’impasse et forcer un tournant diplomatique. L’ONU a été interpellée sur sa responsabilité à protéger les civils et les travailleurs humanitaires, dans un conflit qui semble s’enliser sans véritable solution en vue.

L’Algérie, par son action diplomatique, entend réaffirmer son rôle dans la défense des droits des Palestiniens et la protection des valeurs humanitaires fondamentales. Les discussions qui se poursuivent au Conseil de sécurité devraient avoir des répercussions sur la manière dont la communauté internationale se positionne face à cette tragédie humanitaire sans précédent.

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