Le tronçon de la route de Sidi Aïssa, affecté depuis des années par un affaissement après l’éboulement d’une falaise n’a toujours pas été réhabilité à ce jour. Il continue de susciter l’ire des riverains et, en particulier, les automobilistes qui empruntent tous les jours cette route pour aller au travail ou pour descendre en ville pour leurs affaires. L’installation de balises en béton à titre de sécurisation sur cette portion effondrée a réduit la chaussée au niveau de l’affaissement, la rendant non seulement difficile, mais aussi dangereuse en raison d’un effet de goulot d’étranglement. Il faut rappeler qu’en septembre 2014, un important glissement de terrain avait sérieusement endommagé cette même route. L’ampleur de l’affaissement avait provoqué la fermeture de la route et l’ouverture d’une déviation. En temps normal, cette route, reliée à d’autres voies de communication, enregistre un trafic particulièrement dense du fait de la présence d’une vaste zone d’habitation. Que dire alors de la saison estivale, lorsque des centaines d’estivants l’empruntent du matin au soir pour rejoindre les plages ? Les week-ends, il ne faut surtout pas s’aventurer et prendre cette route en fin de journée. « Chaque jour que Dieu fait, les véhicules peinent à avancer à cause de ces obstacles qui ont réduit la largeur de la chaussée, devenue extrêmement étroite », a confié un habitant. « Qu’attendent les responsables pour prendre en charge ce problème qui perdure ? » s’interroge-t-il. Face à cet affaissement qui perdure, l’inquiétude des habitants de ce quartier urbain semble monter d’un cran, tandis que les estivants seront contraints de contourner la zone tout l’été en l’absence de travaux de remise en état. Il convient par ailleurs de rappeler que la ville a connu en 2024 deux incidents similaires, précisément à proximité de l’hôtel Rym El Jamil et sur le boulevard Mohamed Seddik Benyahia, à Oued Kouba. Ces affaissements de chaussée étaient liés à des travaux de terrassement entrepris pour des promotions immobilières. Pour préserver la sécurité des riverains, le wali, Abdelkader Djellaoui, a décidé de retirer le permis de construire à l’un des promoteurs immobiliers, en l’enjoignant de remettre la route effondrée en l’état. Pour sécuriser nos infrastructures routières, les responsables locaux sont appelés à prendre des mesures urgentes pour prévenir les glissements de terrain, qui représentent une menace pour la sécurité des riverains.
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