Royaume-Uni Le gouvernement relance ses discussions commerciales avec l’Inde

Le gouvernement britannique a annoncé hier «la relance» de négociations sur un traité commercial post-Brexit avec l’Inde, alors que Londres cherche à relancer sa croissance. «Les négociations commerciales entre le Royaume-Uni et l’Inde sont relancées avec la rencontre, hier à New Delhi, du ministre au Commerce britannique, Jonathan Reynolds avec son homologue indien, Piyush Goyal», […]

Fév 24, 2025 - 21:10
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Royaume-Uni Le gouvernement relance ses discussions commerciales avec l’Inde

Le gouvernement britannique a annoncé hier «la relance» de négociations sur un traité commercial post-Brexit avec l’Inde, alors que Londres cherche à relancer sa croissance.
«Les négociations commerciales entre le Royaume-Uni et l’Inde sont relancées avec la rencontre, hier à New Delhi, du ministre au Commerce britannique, Jonathan Reynolds avec son homologue indien, Piyush Goyal», a indiqué Londres dans un communiqué.
«L’Inde devrait connaître le taux de croissance le plus élevé du G20 au cours des cinq prochaines années et devenir la troisième économie mondiale d’ici à 2028», a fait valoir l’exécutif britannique.
Londres a conclu depuis le Brexit des traités commerciaux avec l’Australie, la Nouvelle-Zélande ou Singapour et a officiellement rejoint en décembre le partenariat de libre-échange transpacifique (CPTPP), qui compte désormais 12 membres.
Le gouvernement britannique s’est en outre dit prêt, en janvier, à «examiner des propositions» sur des suggestions d’accord douanier avec des Etats membres de l’UE.
Londres, qui a fait de la stimulation d’une croissance atone sa priorité, espère par ailleurs relancer des discussions sur un accord de libre-échange avec Donald Trump.
Depuis son retour à la Maison-Blanche, le président américain a annoncé la mise en place de droits de douane réciproques, c’est-à-dire que les Etats-Unis imposeront le même niveau de droits de douane sur les produits en provenance d’un pays que le niveau appliqué dans ce pays aux produits américains.
Il a également annoncé le retour de droits de douane sur l’acier et l’aluminium et fait planer la menace d’une taxe de 25 % sur plusieurs secteurs manufacturiers stratégiques, dont les importations d’automobiles. S’il a déjà visé le Canada, le Mexique et la Chine, il a régulièrement assuré que les pays européens étaient également menacés.

Déblocage de 200 millions de livres pour la transition d’une raffinerie géante
Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a annoncé dimanche le déblocage d’une enveloppe supplémentaire de 200 millions de livres (241 millions d’euros), afin d’assurer la transition d’un important site industriel écossais, qui doit fermer ses portes cet été.
La fermeture de la raffinerie géante de Grangemouth, la seule d’Ecosse et la plus vieille du Royaume-Uni, avait été annoncée en 2023 par son propriétaire, le Groupe Petroineos, qui veut en faire un terminal d’importation de carburants. Plus de 400 emplois sont menacés par cette fermeture.
S’exprimant lors de la conférence du Parti travailliste écossais à Glasgow, M. Starmer a annoncé le déblocage de 200 millions de livres (soit plus de 241 millions d’euros), qualifiant cette opération d’«investissement dans l’avenir industriel de l’Ecosse».
Cette enveloppe s’ajoute aux 100 millions de livres (soit 120 millions d’euros) déjà mis sur la table par le gouvernement britannique et le gouvernement local écossais.
Le gouvernement britannique financera également des formations professionnelles en vue d’éventuels reclassements externes, a annoncé M. Starmer.
Il a également assuré que le pétrole et le gaz feront toujours partie du mix énergétique écossais dans «les décennies à venir». Le Premier ministre a également indiqué que le Royaume-Uni devait être à la pointe des énergies propres et que le site de Grangemouth présentait une «énorme opportunité de renouveau». Mais la transition vers les énergies renouvelables «doit être gérée de manière pragmatique», a-t-il encore déclaré, martelant l’importance «vitale des énergies fossiles pour notre sécurité énergétique».
Nabila T.