Vers le renforcement du rôle du RCREEE dans la politique énergétique arabe
ALGER- Le directeur exécutif du Centre régional pour les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique (RCREEE), Zoheir Hamedi a affiché sa volonté de renforcer le rôle du centre dans la politique énergétique arabe, suite à son élection à ce poste, qui vient conforter davantage le rôle et la place de l'Algérie au sein des institutions et instances régionales et internationales. Dans un entretien accordé à l'APS, Dr. Hamedi a fait savoir que ses futures priorités consistaient en la restructuration du RCREEE et la mise en place d'une stratégie à moyen et à long termes, en phase avec l'évolution technologique et les politiques énergétiques mondiales. Cette stratégie vise à apporter un appui technique aux Etats membres en matière de développement des politiques de transition et d'efficacité énergétiques, outre le renforcement du rôle du RCREEE, en tant qu'organe technique de la Ligue arabe pour contribuer à la mise en place d'une approche unifiée pour l'énergie renouvelable dans la région. Pour M. Hamedi, il existe plusieurs défis auxquels fait face le secteur des énergies renouvelables dans les pays arabes, dont le déficit de compétences techniques en la matière, et le besoin d'élaborer des politiques fondées sur des preuves scientifiques. Estimant que le RCREEE doit orienter ses efforts sur l'élaboration d'études et de consultations scientifiques appuyant les gouvernements dans la mise en place de leurs politiques énergétiques, tout en formulant des recommandations pour développer les cadres juridiques et règlementaires, le même responsable a souligné la nécessité de renforcer la production de données scientifiques précises, à l'effet de faire du RCREEE une référence en la matière pour les pays arabes. Hamedi a en outre mis l'accent sur la nécessité d'intégrer l'énergie renouvelable dans la planification économique des Etats et de renforcer l'infrastructure électrique, en vue de contenir la production énergétique des sources renouvelables, relevant que le financement constitue un autre défi, problème n'étant pas lié à la disponibilité de fonds, mais plutôt à l'accès difficile des développeurs de projets aux sources de financement. Et de souligner que l'Algérie qui dispose d'une stratégie claire en matière de transition énergétique, peut tirer parti du RCREEE en vue de renforcer ses projets et partager son expérience avec les autres pays arabes. Appelant les Etats membres à apporter un appui plus fort au double plan politique et technique, Dr. Hamedi a souligné que le renforcement de la coopération régionale était nécessaire pour le développement du secteur des énergies renouvelables dans la région arabe. Il a mis en avant l’importance de la coordination entre les pays, pour réaliser une politique énergétique arabe unifiée, à l’instar de l’expérience européenne dans ce domaine, notant que son élection à ce poste pour un mandat de 3 ans "se veut une étape importante dans sa carrière professionnelle, à même de lui permettre de mettre en exergue l’expérience algérienne en matière d’énergie renouvelable, d’autant que le développement des énergies renouvelables et la diversification des sources énergétiques constituent une priorité stratégique pour l’Algérie qui avance à pas sûrs vers la réalisation de cet objectif". Il s’est également félicité du soutien officiel de l'Algérie en sa faveur, par le biais du ministère de l'Energie, des Mines et des Energies renouvelables, et du ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, un appui-dit-il, ayant contribué grandement à son accession à ce poste. Docteur Zouheir Hamdi a été élu directeur exécutif du RCREEE qui compte parmi ses membres 17 pays arabes, après avoir obtenu la majorité absolue des voix des membres du Conseil des secrétaires du Centre, lors d'une séance de vote qui s'est déroulée au terme des travaux de la 24e réunion du Centre tenue les 18 et 19 février en cours au Koweït, en présence du secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Energie, chargé des Energies renouvelables, M. Noureddine Yassaâ, et de l’ambassadeur d’Algérie au Koweït, Abdelkader Kacimi El Hassani. Hamdi a débuté sa carrière professionnelle à Sonatrach, avant de se concentrer sur son parcours académique, ce qui lui avait permis d’obtenir un Phd en relations internationales et études du Moyen Orient de l’université de Durham (Royaume Uni) dont la thèse est intitulée : "Etude prospective sur la diversification des sources d’énergie dans le secteur de la production d’électricité dans les pays du Conseil de la coopération du Golfe (CCG) à l’horizon 2050". Il est également titulaire d’un Magister en relations internationales et d’une licence en sciences politiques et de l’économie de l’université américaine au Caire. En outre, M. Hamedi a travaillé dans un Centre de recherches basé à Doha, au Centre Arabe de recherches et d’études politiques, et à l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), où il a occupé le pos
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ALGER- Le directeur exécutif du Centre régional pour les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique (RCREEE), Zoheir Hamedi a affiché sa volonté de renforcer le rôle du centre dans la politique énergétique arabe, suite à son élection à ce poste, qui vient conforter davantage le rôle et la place de l'Algérie au sein des institutions et instances régionales et internationales.
Dans un entretien accordé à l'APS, Dr. Hamedi a fait savoir que ses futures priorités consistaient en la restructuration du RCREEE et la mise en place d'une stratégie à moyen et à long termes, en phase avec l'évolution technologique et les politiques énergétiques mondiales.
Cette stratégie vise à apporter un appui technique aux Etats membres en matière de développement des politiques de transition et d'efficacité énergétiques, outre le renforcement du rôle du RCREEE, en tant qu'organe technique de la Ligue arabe pour contribuer à la mise en place d'une approche unifiée pour l'énergie renouvelable dans la région.
Pour M. Hamedi, il existe plusieurs défis auxquels fait face le secteur des énergies renouvelables dans les pays arabes, dont le déficit de compétences techniques en la matière, et le besoin d'élaborer des politiques fondées sur des preuves scientifiques.
Estimant que le RCREEE doit orienter ses efforts sur l'élaboration d'études et de consultations scientifiques appuyant les gouvernements dans la mise en place de leurs politiques énergétiques, tout en formulant des recommandations pour développer les cadres juridiques et règlementaires, le même responsable a souligné la nécessité de renforcer la production de données scientifiques précises, à l'effet de faire du RCREEE une référence en la matière pour les pays arabes.
Hamedi a en outre mis l'accent sur la nécessité d'intégrer l'énergie renouvelable dans la planification économique des Etats et de renforcer l'infrastructure électrique, en vue de contenir la production énergétique des sources renouvelables, relevant que le financement constitue un autre défi, problème n'étant pas lié à la disponibilité de fonds, mais plutôt à l'accès difficile des développeurs de projets aux sources de financement.
Et de souligner que l'Algérie qui dispose d'une stratégie claire en matière de transition énergétique, peut tirer parti du RCREEE en vue de renforcer ses projets et partager son expérience avec les autres pays arabes.
Appelant les Etats membres à apporter un appui plus fort au double plan politique et technique, Dr. Hamedi a souligné que le renforcement de la coopération régionale était nécessaire pour le développement du secteur des énergies renouvelables dans la région arabe.
Il a mis en avant l’importance de la coordination entre les pays, pour réaliser une politique énergétique arabe unifiée, à l’instar de l’expérience européenne dans ce domaine, notant que son élection à ce poste pour un mandat de 3 ans "se veut une étape importante dans sa carrière professionnelle, à même de lui permettre de mettre en exergue l’expérience algérienne en matière d’énergie renouvelable, d’autant que le développement des énergies renouvelables et la diversification des sources énergétiques constituent une priorité stratégique pour l’Algérie qui avance à pas sûrs vers la réalisation de cet objectif".
Il s’est également félicité du soutien officiel de l'Algérie en sa faveur, par le biais du ministère de l'Energie, des Mines et des Energies renouvelables, et du ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, un appui-dit-il, ayant contribué grandement à son accession à ce poste.
Docteur Zouheir Hamdi a été élu directeur exécutif du RCREEE qui compte parmi ses membres 17 pays arabes, après avoir obtenu la majorité absolue des voix des membres du Conseil des secrétaires du Centre, lors d'une séance de vote qui s'est déroulée au terme des travaux de la 24e réunion du Centre tenue les 18 et 19 février en cours au Koweït, en présence du secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Energie, chargé des Energies renouvelables, M. Noureddine Yassaâ, et de l’ambassadeur d’Algérie au Koweït, Abdelkader Kacimi El Hassani.
Hamdi a débuté sa carrière professionnelle à Sonatrach, avant de se concentrer sur son parcours académique, ce qui lui avait permis d’obtenir un Phd en relations internationales et études du Moyen Orient de l’université de Durham (Royaume Uni) dont la thèse est intitulée : "Etude prospective sur la diversification des sources d’énergie dans le secteur de la production d’électricité dans les pays du Conseil de la coopération du Golfe (CCG) à l’horizon 2050".
Il est également titulaire d’un Magister en relations internationales et d’une licence en sciences politiques et de l’économie de l’université américaine au Caire.
En outre, M. Hamedi a travaillé dans un Centre de recherches basé à Doha, au Centre Arabe de recherches et d’études politiques, et à l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), où il a occupé le poste de directeur pour la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA), ce qui lui a valu d’approfondir son expérience dans ce domaine.