Après une deuxième intoxication collective : Un restaurant syrien sous le feu des critiques à Sétif

Un restaurant syrien situé à la cité Hachemi (première tranche), à Sétif, fait de nouveau l’objet d’une controverse, après qu’une intoxication alimentaire a touché 21 personnes, dont six enfants, entre lundi 11 et mercredi 13 août. Les victimes ont été immédiatement prises en charge aux urgences médico-chirurgicales du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Saadna Mohamed Abdennour, où elles ont reçu les soins nécessaires. Cet incident rappelle tristement un cas similaire survenu dans le même établissement en juin 2024, où 22 cas avaient été enregistrés, certains présentant une gravité notable. Les services de santé avaient alors signalé la situation, mais malgré ces avertissements et les interventions des autorités compétentes, le propriétaire semble avoir choisi de minimiser la gravité des faits. L’an dernier, afin de masquer la fermeture administrative décidée par les autorités sanitaires, le responsable de l’établissement avait entrepris des travaux de rénovation, donnant l’impression d’une reprise normale de l’activité, avant de réouvrir discrètement le restaurant. Cette récurrence suscite de sérieuses inquiétudes quant à l’hygiène et la sécurité alimentaire au sein de cet établissement. Elle met en lumière l’urgence de renforcer le contrôle sanitaire dans tous les restaurants, et d’adopter des mesures strictes pour assurer la sécurité des consommateurs. Les autorités locales sont ainsi appelées à prendre des décisions fermes pour prévenir la répétition de telles situations et garantir un environnement sûr et sain pour tous les clients. Il convient de rappeler qu’en 2024, la wilaya de Sétif avait déjà enregistré un décès tragique d’un enfant âgé de quatorze ans, suite à une intoxication alimentaire après avoir consommé un repas dans une pizzeria de la cité Ain Mous. Cet événement dramatique souligne combien la négligence en matière d’hygiène alimentaire peut avoir des conséquences graves, voire mortelles, et pose la question : faut-il attendre qu’il y ait une autre perte de vie pour que des mesures efficaces soient systématiquement appliquées ?

Faouzi Senoussaoui

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