Champs d’Oued El Aneb et Treat (Annaba) : Des eaux usées pour l’irrigation ?

Plusieurs fellahs en activité dans les champs des communes de Treat et Oued El Aneb, dans la daïra de Berrahal, auraient procédé à l’irrigation de leurs champs avec des eaux usées. Ces champs sont notamment plantés de pastèques et de tomates industrielles. C’est ce qu’ont révélé de nombreux habitants des bourgs de la commune de […] The post Champs d’Oued El Aneb et Treat (Annaba) : Des eaux usées pour l’irrigation ? first appeared on L'Est Républicain.

Juil 16, 2025 - 01:55
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Champs d’Oued El Aneb et Treat (Annaba) : Des eaux usées pour l’irrigation ?

Plusieurs fellahs en activité dans les champs des communes de Treat et Oued El Aneb, dans la daïra de Berrahal, auraient procédé à l’irrigation de leurs champs avec des eaux usées. Ces champs sont notamment plantés de pastèques et de tomates industrielles. C’est ce qu’ont révélé de nombreux habitants des bourgs de la commune de Treat. Provenant des canalisations du nouveau pôle urbain Benmostefa Benaouda, les eaux ont été collectées au niveau du lit d’un ruisseau asséché en cette période d’été. « Pour retenir les eaux usées, les concernés ont obstrué le cours d’eau avec des pierres et autres amas solides », expliquent nos interlocuteurs. Il faut rappeler que lAssociation Nationale de Protection de lEnvironnement et de lutte contre la Pollution (ANPEP) avait déjà dénoncé cette découverte suite à ses investigations. L’association a révélé que les eaux usées de ladite nouvelle ville sont directement déversées dans cette partie en passant par la commune d’Oued El Aneb. Cette situation cause ainsi la pollution des ruisseaux de la région. Ces ruisseaux sont utilisés par les agriculteurs de la région pour l’irrigation de leurs cultures. Cette situation risque de causer un préjudice considérable à la faune et à la flore locales. Le réseau de cours d’eau constitué par cet oued passe par trois communes de la wilaya d’Annaba, à savoir Oued El Aneb, Treat et Chetaïbi. Il passe également par deux communes de la wilaya de Skikda : la Marsa et Ben Azzouz. En l’absence de stations d’épuration, ces régions sont aujourd’hui en proie aux déchets liquides et solides rejetés par les canalisations des eaux usées de ce nouveau pôle urbain.

B. Salah-Eddine

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