Conseil de l’exécutif de l’UA : Des dossiers importants à l’ordre du jour 

Les travaux de la 46e session du conseil exécutif de l’UA s’ouvrent ce mercredi à Addis Abeba, en Ethiopie. Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, est déjà sur place depuis ce mardi après-midi. 

Cette session, qui s’étalera sur deux jours, intervient en amont du sommet de l’Union africaine prévu, selon le calendrier, les 15 et 16 du même mois. 

A l’ordre du jour de cette importante rencontre, l’examen des rapports annuels des activités de l’organisation continentale et de ses différents organes, l’élection des membres du Conseil de paix et de sécurité de l’UA, l’élection de six commissaires de l’UA, le parachèvement du cadre juridique de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) ainsi que l’adoption des statuts du mécanisme africain de prévision et de réponse aux catastrophes.

Cette session est importante en raison des multiples défis auxquels fait face le continent. En plus des questions économiques et de développement, l’organisation est interpellée par la persistance des conflits, en dépit des outils et des mécanismes de règlement pacifique et la mise en place des processus de dialogue politique entre les belligérants et les différents acteurs régionaux.

A ce propos, il convient de souligner les ingérences étrangères et les pressions géopolitiques qui bloquent les solutions proposées par les Africains. 

C’est le cas des dossiers concernant la Libye, la RD Congo ou le Soudan. Cependant, les questions sécuritaires sont encore une source de menaces à la stabilité et à la paix dans tout le continent, à l’instar du fléau du terrorisme, qui sévit toujours au Sahel et dans d’autres contrées. 

Sur le plan économique, l’organisation devrait accélérer le processus d’intégration en renforçant le dispositif du marché tant attendu, celui de la Zone commune de libre échange (ZLECAf). L’Afrique possède d’énormes potentialités et des ressources qui ne profitent pas toujours aux populations locales, en raison des intérêts étrangers. 

Ce projet de la ZLECAf souffre souvent des insuffisances dans les infrastructures et la logistique nécessaires à son lancement. Ce déficit retarde le développement et la croissance, ainsi qu’une intégration effective des économies africaines. 

A ce propos, nombre d’experts soulignent l’importance de développer la promotion des investissements intra-africains, par le biais de partenariats ou de forums d’affaires.

Enfin, il convient de souligner qu’en marge de sa participation aux travaux du Conseil exécutif, M. Attaf tiendra des rencontres bilatérales avec des ministres des Affaires étrangères de pays africains frères. 

Hier, il a rencontré son homologue somalien. Ces entretiens ont été l’occasion d’échanger les points de vue sur les principales questions inscrites à l’ordre du jour du Conseil exécutif et d’examiner les moyens d’insuffler une plus grande dynamique aux relations entre l’Algérie et la Somalie.

A cette occasion, les deux parties « ont souligné l’importance de poursuivre la coordination entre les deux pays durant leur mandat de membres non permanents au Conseil de sécurité de l’ONU, notamment dans le cadre du groupe A3 », a précisé un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

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