Industrie pharmaceutique : L’Algérie, un géant africain en quête de marchés à l’export

L’Algérie s’affirme comme une puissance incontournable de l’industrie pharmaceutique à l’échelle continentale. Représentant à elle seule un tiers du tissu industriel africain du secteur, le pays se tourne désormais résolument vers l’exportation pour écouler son excédent de production.

Le prochain Salon du commerce intra-africain (IATF 2025) à Alger servira de plateforme stratégique pour concrétiser cette ambition.

Selon Imane Belabbas, directrice de la promotion de la production pharmaceutique au ministère de l’Industrie Pharmaceutique, l’Algérie compte plus de 200 unités de production de médicaments et d’équipements médicaux. Cette densité industrielle remarquable « impose la recherche de débouchés extérieurs pour absorber le surplus de production », a-t-elle déclaré à l’agence de presse officielle.

Dans cette optique, une délégation de 14 opérateurs des secteurs public et privé, triés sur le volet, représentera l’Algérie à l’IATF 2025. Ces entreprises, sélectionnées parmi « les plus performantes et les plus expérimentées à l’export », auront pour objectif clair de signer au minimum un contrat d’exportation chacune. Leur champ d’action couvre la fabrication de produits pharmaceutiques, la production d’équipements médicaux et les services liés à la recherche clinique.

Au-delà des transactions commerciales, la participation algérienne s’inscrit dans une double ambition : nouer des partenariats stratégiques et contribuer activement au renforcement de la souveraineté sanitaire africaine, en promouvant une industrie continentale intégrée et complémentaire.