L'attachement constant de l'Algérie aux valeurs de bonne gouvernance et de démocratie s'illustre aujourd'hui dans son leadership continental

ALGER - La secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée des Affaires africaines, Selma Bakhta Mansouri, a affirmé, lundi à Alger, que l'attachement constant de l'Algérie aux valeurs de bonne gouvernance et de démocratie s'illustre aujourd'hui dans son leadership continental. Dans son allocution à l'ouverture de la session de formation, organisée par le Département des affaires politiques, de la paix et de la sécurité de la Commission de l'Union africaine, en coordination avec l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), au profit des experts des Missions d'Observation électorale de l'UA (MOEUA), lue en son nom par le directeur de Cabinet, Imed Selatnia, Mme Mansouri a indiqué que "l'Algérie a toujours démontré sa volonté de soutenir les principes de bonne gouvernance et de responsabilité démocratique", soulignant que son attachement constant à ces principes s'illustre aujourd'hui dans son leadership continental. A cet égard, elle a souligné que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, assure, depuis février 2024, la présidence du Forum des chefs d'Etat et de Gouvernement du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP), qui est l'organe décisionnel du Mécanisme. L'Algérie "demeure convaincue que les processus électoraux crédibles sont les piliers de la gouvernance démocratique, de la paix et de la stabilité", a-t-elle soutenu, ce qui se reflète dans "sa réforme nationale et son adhésion active aux mécanismes de gouvernance de l'UA". En abritant cette session, ajoute Mme Mansouri, "l'Algérie veut non seulement offrir un espace de réflexion et de formation, mais aussi réaffirmer la centralité des élections dans l'édification de l'Afrique souhaitée par ses citoyens". M. Selatnia a, par la suite, annoncé en son nom le lancement de cette session de formation qui se poursuivra jusqu'à mercredi prochain. De son côté, la cheffe de l'unité Démocratie et Elections au Département des affaires politiques, de la paix et de la sécurité de la Commission de l'UA, Karen Kakasi Siaba a exprimé sa gratitude à l'Algérie pour l'organisation de cette session de formation, soulignant que "l'appui de l'Algérie au processus démocratique et électoral en Afrique ne date pas d'aujourd'hui, mais s'étend sur de longues années". Elle a indiqué, dans ce sillage, que cette coopération de longue durée "a largement contribué à soutenir les initiatives de l'UA visant à consolider la pratique démocratique en Afrique", ajoutant que les facilités offertes par l'ANIE pour assurer la réussite de cette session de formation témoignent de "l'engagement constant de l'Algérie en faveur du renforcement des capacités électorales dans le continent". Pour sa part, le président par intérim de l'ANIE, Karim Khalfan a souligné l'importance de cette session de formation, organisée pour la première fois en Algérie, ce qui traduit clairement, a-t-il dit, l'ouverture de son organe sur ses partenaires, les institutions de l'Etat, et les organisations et instances internationales auxquelles il appartient, et reflète la volonté commune de renforcer la coopération et d'échanger les expériences dans des domaines étroitement liés à la consolidation de la démocratie et à la promotion des pratiques électorales. Pour M. Khalfan, cela traduit "la volonté de l'Etat algérien, qui accorde un intérêt majeur aux affaires africaines ainsi qu'à la paix et à la sécurité sur le continent, partant de sa conviction que la stabilité de l'Afrique constitue une condition essentielle au développement global et durable de ses peuples". Etant donné que la garantie de la transparence, de l'intégrité et de la légitimité des processus électoraux figure parmi les fondements et mécanismes adoptés dans l'instauration et le soutien de la paix à l'échelle régionale ou internationale, l'organisation par l'Algérie de cette session de formation "s'inscrit dans le cadre de ses efforts visant à renforcer les capacités des pays africains dans le domaine de la formation des observateurs internationaux et des encadreurs, en appui aux efforts gouvernementaux et internationaux en matière d'ancrage des principes de bonne gouvernance, de démocratie et de l'Etat de droit", a affirmé le même responsable.

Sep 1, 2025 - 20:06
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L'attachement constant de l'Algérie aux valeurs de bonne gouvernance et de démocratie s'illustre aujourd'hui dans son leadership continental
L'attachement constant de l'Algérie aux valeurs de bonne gouvernance et de démocratie s'illustre aujourd'hui dans son leadership continental

ALGER - La secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée des Affaires africaines, Selma Bakhta Mansouri, a affirmé, lundi à Alger, que l'attachement constant de l'Algérie aux valeurs de bonne gouvernance et de démocratie s'illustre aujourd'hui dans son leadership continental.

Dans son allocution à l'ouverture de la session de formation, organisée par le Département des affaires politiques, de la paix et de la sécurité de la Commission de l'Union africaine, en coordination avec l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), au profit des experts des Missions d'Observation électorale de l'UA (MOEUA), lue en son nom par le directeur de Cabinet, Imed Selatnia, Mme Mansouri a indiqué que "l'Algérie a toujours démontré sa volonté de soutenir les principes de bonne gouvernance et de responsabilité démocratique", soulignant que son attachement constant à ces principes s'illustre aujourd'hui dans son leadership continental.

A cet égard, elle a souligné que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, assure, depuis février 2024, la présidence du Forum des chefs d'Etat et de Gouvernement du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP), qui est l'organe décisionnel du Mécanisme.

L'Algérie "demeure convaincue que les processus électoraux crédibles sont les piliers de la gouvernance démocratique, de la paix et de la stabilité", a-t-elle soutenu, ce qui se reflète dans "sa réforme nationale et son adhésion active aux mécanismes de gouvernance de l'UA".

En abritant cette session, ajoute Mme Mansouri, "l'Algérie veut non seulement offrir un espace de réflexion et de formation, mais aussi réaffirmer la centralité des élections dans l'édification de l'Afrique souhaitée par ses citoyens". M. Selatnia a, par la suite, annoncé en son nom le lancement de cette session de formation qui se poursuivra jusqu'à mercredi prochain.

De son côté, la cheffe de l'unité Démocratie et Elections au Département des affaires politiques, de la paix et de la sécurité de la Commission de l'UA, Karen Kakasi Siaba a exprimé sa gratitude à l'Algérie pour l'organisation de cette session de formation, soulignant que "l'appui de l'Algérie au processus démocratique et électoral en Afrique ne date pas d'aujourd'hui, mais s'étend sur de longues années".

Elle a indiqué, dans ce sillage, que cette coopération de longue durée "a largement contribué à soutenir les initiatives de l'UA visant à consolider la pratique démocratique en Afrique", ajoutant que les facilités offertes par l'ANIE pour assurer la réussite de cette session de formation témoignent de "l'engagement constant de l'Algérie en faveur du renforcement des capacités électorales dans le continent".

Pour sa part, le président par intérim de l'ANIE, Karim Khalfan a souligné l'importance de cette session de formation, organisée pour la première fois en Algérie, ce qui traduit clairement, a-t-il dit, l'ouverture de son organe sur ses partenaires, les institutions de l'Etat, et les organisations et instances internationales auxquelles il appartient, et reflète la volonté commune de renforcer la coopération et d'échanger les expériences dans des domaines étroitement liés à la consolidation de la démocratie et à la promotion des pratiques électorales.

Pour M. Khalfan, cela traduit "la volonté de l'Etat algérien, qui accorde un intérêt majeur aux affaires africaines ainsi qu'à la paix et à la sécurité sur le continent, partant de sa conviction que la stabilité de l'Afrique constitue une condition essentielle au développement global et durable de ses peuples".

Etant donné que la garantie de la transparence, de l'intégrité et de la légitimité des processus électoraux figure parmi les fondements et mécanismes adoptés dans l'instauration et le soutien de la paix à l'échelle régionale ou internationale, l'organisation par l'Algérie de cette session de formation "s'inscrit dans le cadre de ses efforts visant à renforcer les capacités des pays africains dans le domaine de la formation des observateurs internationaux et des encadreurs, en appui aux efforts gouvernementaux et internationaux en matière d'ancrage des principes de bonne gouvernance, de démocratie et de l'Etat de droit", a affirmé le même responsable.