Journée nationale de la Mémoire : l’Algérie demeurera attachée à sa revendication légitime
Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, M. Laïd Rebiga a affirmé que l’Algérie demeurera attachée à sa revendication légitime et de principe de traiter le dossier de la Mémoire avec sérieux et responsabilité. Rebiga a précisé que la commémoration du 80e anniversaire de ces massacres intervenait « dans un contexte national et international particulier, marqué […]

Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, M. Laïd Rebiga a affirmé que l’Algérie demeurera attachée à sa revendication légitime et de principe de traiter le dossier de la Mémoire avec sérieux et responsabilité.
- Rebiga a précisé que la commémoration du 80e anniversaire de ces massacres intervenait « dans un contexte national et international particulier, marqué par de profondes mutations à l’échelle mondiale, notamment la recrudescence des défis auxquels font face les peuples en matière de justice historique et de leur droits à une reconnaissance de leur mémoire ».
Il a réaffirmé, dans ce sens, que l’Algérie « demeurera, quelles que soient les circonstances, attachée à sa revendication légitime et de principe de traiter le dossier de la Mémoire avec sérieux et responsabilité, loin des calculs conjoncturels et des manœuvres médiatiques », un traitement « fondé sur la vérité, le respect mutuel et la fidélité au serment des chouhada ».
A ce propos, le ministre a rappelé que les décisions prises par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, ainsi que son souci de préserver la mémoire des chouhada, s’inscrivaient dans le cadre du « devoir national dicté par la loyauté et la fidélité aux sacrifices consentis par des millions de chouhada », des décisions visant également « la lutte contre toute tentative de rupture du peuple algérien avec sa mémoire, ses symboles, ses principes et ses valeurs, tout en contrant les intentions malveillantes ciblant la Mémoire nationale, étant un pillier essentiel de l’édification de l’Algérie nouvelle ».
Par ailleurs, M. Rebiga a qualifié la date du 8 mai 1945 d’étape « décisive et cruciale dans l’histoire algérienne », soulignant que cette douloureuse épreuve « constituait le référendum ultime à travers lequel le peuple algérien, toutes composantes confondues, a su choisir sa voie vers la liberté et l’autodétermination ».
Il a ajouté que tout observateur du dossier de la Mémoire nationale ne pouvait que constater « le bond qualitatif et les réalisations accomplis pour sa préservation », étant « le rempart inexpugnable de l’unité nationale et la référence idéale pour la préservation de l’identité nationale ».