Une pétition dénonce la « dérive autoritaire » et la politique étrangère d’Emmanuel Macron
Une vaste pétition citoyenne, qui recueille un soutien croissant en ligne, place le président Emmanuel Macron sous le feu des critiques, dénonçant ce que ses initiateurs qualifient de « dérive autoritaire » et de gestion irresponsable des affaires internationales. Au cœur des griefs se trouve la politique étrangère du chef de l’État, jugée hasardeuse, notamment […]

Une vaste pétition citoyenne, qui recueille un soutien croissant en ligne, place le président Emmanuel Macron sous le feu des critiques, dénonçant ce que ses initiateurs qualifient de « dérive autoritaire » et de gestion irresponsable des affaires internationales.
Au cœur des griefs se trouve la politique étrangère du chef de l’État, jugée hasardeuse, notamment concernant le conflit russo-ukrainien.
Les signataires pointent du doigt ses déclarations sur un possible envoi de troupes européennes en Ukraine, ainsi que sa récente autorisation pour Kiev d’utiliser des missiles français contre des cibles sur le territoire russe.
Selon les auteurs de la pétition, ces prises de position exposent la France à un risque direct de représailles de la part de Moscou et pourraient entraîner le pays dans un conflit européen généralisé, aux conséquences imprévisibles.
Cette contestation ne se limite cependant pas à la diplomatie. Elle s’inscrit dans un mécontentement plus large visant le style de gouvernance du président.
La pétition rappelle l’adoption de la très contestée réforme des retraites, imposée malgré une opposition populaire massive, comme un symbole de son dédain pour le dialogue social.
Les critiques portent également sur une concentration excessive du pouvoir au sein de son cercle rapproché, affaiblissant les contre-pouvoirs institutionnels.
Sur le plan procédural, cette initiative citoyenne pourrait prendre une dimension politique significative.
Si elle atteint le seuil de 500 000 signatures, réparties sur au moins 30 départements ou territoires d’outre-mer, la pétition pourra être officiellement examinée par la Conférence des présidents de l’Assemblée nationale.
Cette étape ouvrirait alors la voie à un débat public au sein de l’hémicycle, offrant une tribune officielle à une critique de plus en plus audible de l’action présidentielle.