Le gouvernement sahraoui avertit contre la poursuite de l’aventure coloniale du Maroc
Le gouvernement sahraoui a mis en garde mardi soir contre les répercussions de la poursuite des efforts du Maroc pour impliquer certains pays dans son aventure coloniale. Réagissant au communiqué conjoint entre le Portugal et le Maroc rendu public mardi, le gouvernement sahraoui a affirmé que Rabat poursuivait ses efforts « pour impliquer certains pays dans […]

Le gouvernement sahraoui a mis en garde mardi soir contre les répercussions de la poursuite des efforts du Maroc pour impliquer certains pays dans son aventure coloniale.
Réagissant au communiqué conjoint entre le Portugal et le Maroc rendu public mardi, le gouvernement sahraoui a affirmé que Rabat poursuivait ses efforts « pour impliquer certains pays dans son aventure coloniale et son défi au droit international et aux résolutions des Nations unies pour une solution au conflit au Sahara occidental ».
Dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères et africaines sahraoui, repris par l’agence de presse SPS, le gouvernement sahraoui a indiqué qu’il attendait du Portugal « un soutien à la légalité internationale et à la défense des droits de l’homme, y compris le droit des peuples à l’autodétermination et à l’indépendance ».
Il a rappelé au Portugal sa position de principe et historique en faveur du droit du peuple timorais à l’autodétermination et son rejet catégorique de l’occupation et de l’annexion de son territoire par la force, ainsi que son insistance à maintenir son statut de puissance administrante du territoire et ses responsabilités internationales.
« Cette position a largement contribué aux efforts des Nations unies qui ont abouti à la tenue d’une consultation populaire sous supervision internationale, au cours de laquelle le peuple timorais a affirmé son profond attachement à son droit à l’autodétermination, à l’indépendance et à la création de son propre Etat indépendant », ajoute le texte.
Le gouvernement sahraoui attend de son homologue portugais et de toutes les forces politiques et sociales du Portugal « qu’ils se conforment à la légalité et défendent les droits de l’homme, y compris le droit des peuples à l’autodétermination et à l’indépendance, clairement consacré par la Constitution de la République portugaise et par toutes les conventions et instruments internationaux pertinents », a conclu le communiqué.