Ouadeh : L’économie nationale croît grâce aux réformes structurelles

Noureddine Ouadeh, ministre de l’Économie de la connaissance, des Start-ups et des Micro-entreprises, a affirmé que l’économie nationale a enregistré des taux de croissance ascendants grâce à de profondes réformes structurelles et à une politique ambitieuse visant à renforcer la production nationale et à diversifier les exportations hors hydrocarbures. Cela a consolidé l’intégration de l’Algérie […]

Août 22, 2025 - 12:10
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Ouadeh : L’économie nationale croît grâce aux réformes structurelles

Noureddine Ouadeh, ministre de l’Économie de la connaissance, des Start-ups et des Micro-entreprises, a affirmé que l’économie nationale a enregistré des taux de croissance ascendants grâce à de profondes réformes structurelles et à une politique ambitieuse visant à renforcer la production nationale et à diversifier les exportations hors hydrocarbures.

Cela a consolidé l’intégration de l’Algérie dans les dynamiques de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), la positionnant comme la troisième plus grande économie du continent.

Lors d’une allocution durant la session consacrée aux questions économiques du 9ème sommet de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9), Noureddine Wadeh a mis en avant la spécificité de l’approche algérienne, fondée sur l’indépendance économique et l’absence d’endettement extérieur.

Dans le cadre de la coopération internationale, il a souligné que l’Algérie œuvre à la consolidation de partenariats stratégiques avec le Japon et les autres partenaires asiatiques, notamment dans les domaines de la technologie, de l’industrie manufacturière, des énergies renouvelables et du transfert d’expertise en matière d’innovation et de gestion moderne, en adéquation avec les priorités du développement africain.

Le ministre a rappelé l’importance du sommet en tant que cadre stratégique pour le dialogue et mécanisme efficace pour soutenir une coopération fondée sur la solidarité, le respect et le bénéfice mutuel.

Il a également souligné que le continent africain traverse une phase cruciale de son parcours de développement économique, qui exige de placer la transformation économique au cœur des priorités.

Pour y parvenir, le ministre a insisté sur quatre piliers fondamentaux à savoir L’innovation et la technologie, véritables leviers de développement, notamment à travers la transformation numérique et l’intelligence artificielle. Il a également mis en lumière le rôle central des start-ups africaines dans la création de richesse et d’emplois.

L’investissement direct étranger (IDE). Le ministre a affirmé que l’afflux d’investissements étrangers en Afrique est essentiel pour stimuler la croissance, en particulier dans les infrastructures, les énergies renouvelables et les industries manufacturières. Il a toutefois insisté sur la nécessité que ces investissements soient en adéquation avec les priorités locales et respectent les normes environnementales et sociales.

Les ressources naturelles. Il a souligné que, malgré leur importance en tant que soutien fondamental à la croissance, la dépendance excessive à leur égard a rendu les économies africaines vulnérables aux fluctuations et aux crises. Il a appelé dans ce contexte à une gestion sage et équitable des ressources, couplée à une diversification de la base économique, la considérant comme une condition pour atteindre le développement durable et consolider la stabilité.

Le capital humain. Le ministre a salué l’immense potentiel de la jeunesse africaine, talentueuse et créative, estimant que l’investissement dans l’éducation, la formation et l’entrepreneuriat afin de créer des emplois décents est la condition essentielle pour transformer cet atout en une force motrice de la transformation économique.