Préservation du legs des martyrs : La mémoire nationale, ligne rouge de la souveraineté
La fidélité à la mémoire des martyrs est à la fois un engagement national et un devoir moral, a soutenu le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebiga, citant les propos du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors de l’ouverture de la conférence nationale organisée, ce mercredi au siège du ministère, intitulée […] The post Préservation du legs des martyrs : La mémoire nationale, ligne rouge de la souveraineté appeared first on Le Jeune Indépendant.

La fidélité à la mémoire des martyrs est à la fois un engagement national et un devoir moral, a soutenu le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebiga, citant les propos du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors de l’ouverture de la conférence nationale organisée, ce mercredi au siège du ministère, intitulée « Histoire de fidélité à la mémoire des martyrs… pilier de l’unité nationale et défense de l’esprit communautaire ».
Rebiga a affirmé dans son allocution d’ouverture qu’« il est important de préserver l’unité nationale face aux ennemis de la nation et de lutter contre leurs tentatives désespérées de déformer les faits historiques ». Le ministre a donné à ce rendez-vous une dimension patriotique et mémorielle profonde, soulignant que la construction de l’Algérie indépendante et victorieuse ne saurait s’accomplir qu’à travers l’enracinement dans l’histoire et la fidélité indéfectible au sacrifice des martyrs. Expliquant que l’évocation du passé n’est pas une fin en soi, il a soutenu qu’« il ne s’agit pas de rappeler le passé pour le passé, mais de protéger le présent des générations et de garantir leur avenir par une volonté nationale sincère et un attachement inébranlable aux valeurs de la Révolution ».
Il a également mis en garde contre les dangers d’un monde où « les récits s’affrontent et où la mémoire et l’histoire sont utilisés comme des armes redoutables ». Dans ce contexte, la mémoire des martyrs n’est pas seulement une charge émotionnelle ou affective, elle constitue une « ligne rouge de souveraineté », une frontière inviolable qui fait partie intégrante des fondements de l’Etat algérien.
Au-delà des déclarations de principe, le ministre a détaillé les actions entreprises par l’Etat pour protéger et valoriser la mémoire nationale en l’inscrivant dans le quotidien de la population. Son département a multiplié les actions, notamment à travers la restauration et l’entretien des cimetières de martyrs, l’édification de monuments commémoratifs et d’espaces de mémoire, l’intégration systématique de l’histoire nationale dans les programmes éducatifs et de formation, l’encouragement de la recherche académique en histoire et mémoire, la production de films et d’œuvres audiovisuelles consacrés à la guerre de libération, ainsi que l’organisation régulière de colloques, de rencontres et de conférences scientifiques. « Ces actions démontrent que la mémoire en Algérie n’est pas un luxe intellectuel mais une composante essentielle de la stratégie de l’Etat », a-t-il souligné, assurant que cette orientation constitue « un rempart face aux menaces qui visent la cohésion interne et une réponse aux défis régionaux et internationaux ».
En outre, M. Rebiga a rappelé avec force que la cohésion nationale est le fruit des sacrifices colossaux consentis par les générations de combattants qui ont libéré la patrie, martelant que « la force de la nation puise dans le sang pur des martyrs qui a irrigué la terre ainsi que dans l’esprit collectif qui a animé la lutte de libération ». Il a insisté sur le fait que cette unité doit aujourd’hui être protégée contre toutes les tentatives de division, de falsification ou de réécriture de l’histoire.
Déclarant que « chaque citoyen est un mur de défense face aux ennemis de l’Algérie et un témoin vivant de la fidélité aux valeurs de Novembre », il a rappelé que la cohésion nationale n’est pas une donnée acquise mais une responsabilité collective, un « trésor sacré » transmis par les martyrs et les moudjahidine aux générations successives.
La jeunesse appelée à porter le flambeau
S’adressant ensuite à la jeunesse, M. Rebiga a lancé un appel solennel et appuyé à ces jeunes qui portent sur leurs épaules l’héritage de la Révolution et doivent se montrer dignes des sacrifices de leurs aïeux. « Soyez à la hauteur du passé glorieux et des sacrifices des aïeux. C’est à vous qu’il revient de protéger l’héritage des martyrs et de veiller à ce que leur message demeure vivant », a-t-il exhorté.
Le ministre a soulevé l’importance capitale de transmettre aux jeunes l’histoire de la Révolution, non comme un simple savoir mais comme un héritage vivant, capable d’inspirer l’action et de renforcer le patriotisme. Il a rappelé que l’unité et la cohésion de la nation reposent désormais sur leur engagement, leur fidélité et leur conscience.
En conclusion de son discours, M. Rebiga a exprimé sa reconnaissance à l’ensemble des participants, anciens combattants, chercheurs et universitaires pour leur engagement au service de la mémoire et de l’unité nationale. Il a annoncé que la rencontre se clôturerait par des hommages rendus à un groupe de moudjahidate et de moudjahidine, considérés comme « symboles vivants de la mémoire nationale et repères indéfectibles de l’identité algérienne ».
Il a affirmé avec force que la mémoire des martyrs constitue bien plus qu’un héritage, « elle est la boussole de la nation, le socle de sa souveraineté et la garantie de sa cohésion ». Dès lors, fidélité, unité et continuité, tels sont les maîtres-mots que le ministre a voulu transmettre, en appelant les générations présentes et futures à porter haut le flambeau de Novembre pour que vive à jamais l’Algérie libre et indépendante, et inscrire la mémoire des martyrs au cœur du présent pour assurer l’avenir tel un ciment de la nation, garant de sa souveraineté.
The post Préservation du legs des martyrs : La mémoire nationale, ligne rouge de la souveraineté appeared first on Le Jeune Indépendant.