Sarkozy, tel fils, tel père !
Décidément chez les Sarkozy, la haine maladive de l’Algérie s’hérite de manière quasi pavlovienne. La formule bien connue “tel père, tel fils”, s’applique à l’envers dans ce cas puisque c’est le fiston de Nicolas Sarkozy qui a été le premier à avoir éructé son vomi contre notre pays en osant dire que s’il était aux […] The post Sarkozy, tel fils, tel père ! first appeared on L'Est Républicain.

Décidément chez les Sarkozy, la haine maladive de l’Algérie s’hérite de manière quasi pavlovienne. La formule bien connue “tel père, tel fils”, s’applique à l’envers dans ce cas puisque c’est le fiston de Nicolas Sarkozy qui a été le premier à avoir éructé son vomi contre notre pays en osant dire que s’il était aux commandes de la France il aurait brûlé l’ambassade d’Algérie à Paris. C’était violent. C’était surtout voyou. Mais est-ce étonnant de la part du fils (légitime) de son père qui a menacé de “nettoyer” les banlieues parisiennes au Karcher et faire disparaitre “la racaille” dans le feu de la crise de 2007 ? Sans doute pas. Bien qu’il ne soit plus aux affaires depuis 2012 quand il fut battu à plate couture par François Hollande, Nicolas Sarkozy n’a jamais raté l’occasion de fourrer son nez à chaque fois qu’il a été question d’Algérie. Et à ce jeu, il est tout simplement imbattable lui qui a osé déclarer un jour que le Maroc et la Tunisie avaient la malchance d’être frontaliers avec l’Algérie. Le voilà donc toute honte bue, qu’il propose de restreindre l’octroi des visas aux Algériens, mais aussi à mettre fin à l’accord franco-algérien de 1968, qu’il qualifie « d’anomalie ». Dans un entretien accordé au journal Le Figaro Sarkozy qui traîne comme un bandit des grands chemins un bracelet électronique aux pieds après sa condamnation pour un délit de corruption, s’est cru légitime de dicter sa loi et sa morale en conseillant à son successeur de se « montrer infiniment plus ferme et drastique sur la délivrance des visas », proposant de relier cette politique à l’exécution des OQTF. La dignité et le bon sens lui auraient dicté de fermer son bec alors même qu’il est décrété délinquant politique par la justice de son pays. Mais Sarko pense être encore en mesure de dire ce qu’il en pense. Il trouve ainsi que la position de la France vis-à-vis de la crise avec l’Algérie « difficilement compréhensible », dénonçant la manière dont Macron a « délégué » cette question « à un premier ministre en sursis, via une lettre comminatoire ». Remarquons que l’ex-chef de l’Élysée n’a pipé mot sur les OQTF qui concernent les ressortissants marocains ou tunisiens d’autant plus que le ministère français de la Justice précise bien que le niveau de leur exécution est quasiment le même pour les trois pays. Eh oui ! On aura bien compris que Sarkozy qui adore le fric pourri, les rétro-commissions et autres séjours dans des riads royaux de Marrakech, ne pouvait se permettre de froisser la sensibilité de son ami le roi. On ne mord pas la main qui donne. On fait le baisemain… L’Algérie a donc bon dos pour planter son poignard et le remuer dans tous les sens pour blesser le maximum possible. Mais elle est hors d’atteinte de ces élucubrations des Sorkozy père et fils, qui ne représentent rien devant les attaques frontales de Retailleau, Zemmour et autres Bardella, Le Pen et Noëlle Lenoire. Juste un autre cocorico dans la basse-cour de la France en crise de nerfs.
Par Imane B
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