Statut particulier de l’éducation nationale : Les syndicats doivent soumettre leurs propositions avant le 20 février

Le ministère de l’Éducation nationale a demandé aux syndicats autonomes du secteur de soumettre leurs observations sur le nouveau statut particulier relatif aux personnels appartenant aux corps spécifiques de l’éducation nationale, ainsi que sur le régime indemnitaire, avant le 20 février. Cette démarche vise à permettre au comité spécial, récemment installé à cet effet, de […] The post Statut particulier de l’éducation nationale : Les syndicats doivent soumettre leurs propositions avant le 20 février appeared first on Le Jeune Indépendant.

Fév 15, 2025 - 01:51
 0
Statut particulier de l’éducation nationale : Les syndicats doivent soumettre leurs propositions avant le 20 février

Le ministère de l’Éducation nationale a demandé aux syndicats autonomes du secteur de soumettre leurs observations sur le nouveau statut particulier relatif aux personnels appartenant aux corps spécifiques de l’éducation nationale, ainsi que sur le régime indemnitaire, avant le 20 février. Cette démarche vise à permettre au comité spécial, récemment installé à cet effet, de commencer l’examen des propositions soumises.

 

Dans une note ministérielle datée du 5 février et portant le numéro 71, le chef de cabinet du ministère de l’Éducation nationale a précisé que la date limite de réception des observations concernant le décret exécutif 25/54, publié le 21 janvier 2025, est fixée au 20 février. Il a insisté sur le fait que tous les syndicats agréés doivent impérativement respecter ce délai, afin que le comité spécial puisse entamer son travail dans les délais impartis et assurer une étude rigoureuse et scientifique des propositions soumises.

Par ailleurs, il a été précisé que les partenaires sociaux sont tenus d’envoyer leurs propositions sous deux formats papier et numérique (document Word), afin de faciliter leur traitement.

Il convient de souligner, que depuis l’annonce du nouveau statut de l’éducation nationale, plusieurs syndicats ont exprimé leur opposition à certaines dispositions qu’ils jugent injustes. Ils réclament une révision approfondie afin de corriger ce qu’ils considèrent comme des déséquilibres.

 Parmi ces revendications, le Syndicat national des inspecteurs de l’éducation nationale insiste sur l’intégration automatique de tous les inspecteurs en exercice ainsi que ceux en formation au grade supérieur sans condition ni restriction, tout en exigeant l’abolition des critères de promotion jugés contraignants.

De leur côté, les inspecteurs de l’enseignement moyen, bien que non affiliés à un syndicat, réclament une refonte complète de leur classification en prenant en compte la similitude des fonctions et l’uniformisation des critères d’intégration et de promotion entre les différentes catégories. Ils insistent également sur la nécessité de valoriser les diplômes délivrés par l’Institut national de formation des personnels de l’éducation, estimant que cette formation contribue au renforcement des compétences professionnelles, contrairement à la priorisation du doctorat qui relève du ministère de l’Enseignement supérieur.

Dans le même esprit, le Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef) demande une révision du classement pour plusieurs catégories de personnel, notamment les agents des services économiques, les surveillants d’éducation et les étudiants des écoles normales supérieures. Il plaide également en faveur d’une meilleure prise en compte des corps communs en proposant une révision du décret exécutif 08-04 du 19 janvier 2008, portant statut des corps communs dans les établissements et administrations publiques, amendé par le décret 16-280 du 2 novembre 2016. Dans cette optique, il revendique soit l’intégration de ces agents au sein du secteur de l’éducation nationale, soit l’instauration d’une prime substantielle permettant d’améliorer leurs salaires mensuels.

De leur côté, les syndicats des personnels administratifs ont lancé un appel urgent aux pouvoirs publics, les exhortant à réviser la classification, les promotions et la valorisation de l’ancienneté et des diplômes pour cette catégorie. Ils estiment que le contenu du nouveau statut n’est pas en adéquation avec les directives du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et ne répond pas aux attentes des professionnels du secteur. Ils mettent en garde contre les répercussions négatives que cela pourrait avoir sur la stabilité du secteur éducatif.

Le débat sur le nouveau statut particulier de l’éducation nationale demeure vif, avec une pression croissante des syndicats pour obtenir des réformes substantielles en faveur des différentes catégories professionnelles du secteur.

The post Statut particulier de l’éducation nationale : Les syndicats doivent soumettre leurs propositions avant le 20 février appeared first on Le Jeune Indépendant.