Bendjama dénonce un plan de l'entité sioniste visant l'anéantissement du peuple palestinien
NEW YORK (Nations unies)- Le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama, a dénoncé, mercredi à New York, le plan "cruel et délibéré" de l'entité sioniste visant l'anéantissement du peuple palestinien. Relevant l'immense souffrance des Palestiniens à Ghaza comme en Cisjordanie occupée, l'ambassadeur Bendjama a indiqué que la communauté internationale est, aujourd'hui, "témoin non pas d'une guerre, mais d'un anéantissement, non pas d'un peuple, mais de la vie elle-même". "Il s'agit d'un plan cruel et délibéré pour effacer un peuple, pour le déraciner de sa terre", a-t-il affirmé devant les membres du Conseil de sécurité, à l'occasion du débat trimestriel sur "La situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne". Mais, assure M. Bendjama, "les Palestiniens ne quitteront pas leur terre", soulignant que la justice finira par triompher. "Il viendra le jour où cette horrible occupation cessera", a-t-il assuré. Le diplomate algérien a plaidé, dans ce contexte, pour la reconnaissance de l'Etat palestinien par la communauté internationale avec Al-Qods Echarif comme capitale. "L'humanité est en train de saigner à Ghaza ces 600 derniers jours", a déploré M. Bendjama, soulignant que "le droit international est foulé au pied" et "la famine est ouvertement utilisée comme arme" de guerre. "A Ghaza, la famine se propage touchant tout le monde: médecins, infirmiers, agents humanitaires, journalistes, personnels de l'ONU, enfants, mères, personnes âgées...", a-t-il ajouté, regrettant le silence de la communauté internationale et du Conseil de sécurité qui se contentent d'"observer sans agir". Citant un cadre de l'ONG "Médecins sans frontières" (MSF), le représentant permanent de l'Algérie auprès de l'ONU a affirmé que cette famine est "délibérée" et qu'elle "peut prendre fin demain si les autorités d'occupation permettaient l'entrée de l'aide humanitaire en quantités suffisantes". Au lieu de cela, a-t-il poursuivi, "les convois d'aides sont bloqués et les centres humanitaires attaqués". "Ladite Fondation humanitaire de Ghaza que je devrais appeler la +Fondation de famine de Ghaza+ est devenue un piège mortel", a-t-il dénoncé, précisant que "plus de 1.000 personnes ont été tuées et plus de 6500 autres blessées juste parce qu'elles cherchaient de quoi se nourrir". Rappelant que près de 60.000 Palestiniens sont tombés en martyrs et plus de 143.000 autres ont été blessés depuis le début de l'agression sioniste contre l'enclave palestinienne en octobre 2023, M. Bendjama a affirmé que "ceux qui ont commis ces crimes ne doivent pas nous donner des leçons de moralité, des leçons de respect de la dignité humaine ou de respect du droit international". Il a plaidé, dans ce contexte, pour un accès libre à Ghaza pour les journalistes, les ONG et les titulaires de mandats de droits de l'homme, afin de "faire un rapport au monde sur la situation réelle" dans l'enclave, exhortant le Conseil de sécurité à "décréter un cessez-le-feu immédiat, permanent et sans conditions". Evoquant la situation en Cisjordanie occupée, le diplomate algérien a affirmé que la communauté internationale est "témoin d'une escalade alarmante" et que les Palestiniens "sont en train d'être dépossédés de leurs biens", qualifiant l'expansion des colonies dans les territoires palestiniens d'"un autre pas vers l'annexion". "Le terrorisme des colons a atteint un niveau sans précédent", a-t-il averti, condamnant "vivement" les attaques répétées contre les mosquées et les églises, en violation du droit international. Face à cette barbarie, "notre réponse doit être d'imposer le respect du droit humanitaire, de la dignité humaine et de faire en sorte que l'aide vitale arrive" aux Palestiniens, a-t-il conclu.

NEW YORK (Nations unies)- Le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama, a dénoncé, mercredi à New York, le plan "cruel et délibéré" de l'entité sioniste visant l'anéantissement du peuple palestinien. Relevant l'immense souffrance des Palestiniens à Ghaza comme en Cisjordanie occupée, l'ambassadeur Bendjama a indiqué que la communauté internationale est, aujourd'hui, "témoin non pas d'une guerre, mais d'un anéantissement, non pas d'un peuple, mais de la vie elle-même".
"Il s'agit d'un plan cruel et délibéré pour effacer un peuple, pour le déraciner de sa terre", a-t-il affirmé devant les membres du Conseil de sécurité, à l'occasion du débat trimestriel sur "La situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne".
Mais, assure M. Bendjama, "les Palestiniens ne quitteront pas leur terre", soulignant que la justice finira par triompher. "Il viendra le jour où cette horrible occupation cessera", a-t-il assuré.
Le diplomate algérien a plaidé, dans ce contexte, pour la reconnaissance de l'Etat palestinien par la communauté internationale avec Al-Qods Echarif comme capitale.
"L'humanité est en train de saigner à Ghaza ces 600 derniers jours", a déploré M. Bendjama, soulignant que "le droit international est foulé au pied" et "la famine est ouvertement utilisée comme arme" de guerre.
"A Ghaza, la famine se propage touchant tout le monde: médecins, infirmiers, agents humanitaires, journalistes, personnels de l'ONU,
enfants, mères, personnes âgées...", a-t-il ajouté, regrettant le silence de la communauté internationale et du Conseil de sécurité qui se contentent d'"observer sans agir".
Citant un cadre de l'ONG "Médecins sans frontières" (MSF), le représentant permanent de l'Algérie auprès de l'ONU a affirmé que cette famine est "délibérée" et qu'elle "peut prendre fin demain si les autorités d'occupation permettaient l'entrée de l'aide humanitaire en quantités suffisantes".
Au lieu de cela, a-t-il poursuivi, "les convois d'aides sont bloqués et les centres humanitaires attaqués".
"Ladite Fondation humanitaire de Ghaza que je devrais appeler la +Fondation de famine de Ghaza+ est devenue un piège mortel", a-t-il dénoncé, précisant que "plus de 1.000 personnes ont été tuées et plus de 6500 autres blessées juste parce qu'elles cherchaient de quoi se nourrir".
Rappelant que près de 60.000 Palestiniens sont tombés en martyrs et plus de 143.000 autres ont été blessés depuis le début de l'agression sioniste contre l'enclave palestinienne en octobre 2023, M. Bendjama a affirmé que "ceux qui ont commis ces crimes ne doivent pas nous donner des leçons de moralité, des leçons de respect de la dignité humaine ou de respect du droit international".
Il a plaidé, dans ce contexte, pour un accès libre à Ghaza pour les journalistes, les ONG et les titulaires de mandats de droits de l'homme, afin de "faire un rapport au monde sur la situation réelle" dans l'enclave, exhortant le Conseil de sécurité à "décréter un cessez-le-feu immédiat, permanent et sans conditions".
Evoquant la situation en Cisjordanie occupée, le diplomate algérien a affirmé que la communauté internationale est "témoin d'une escalade alarmante" et que les Palestiniens "sont en train d'être dépossédés de leurs biens", qualifiant l'expansion des colonies dans les territoires palestiniens d'"un autre pas vers l'annexion".
"Le terrorisme des colons a atteint un niveau sans précédent", a-t-il averti, condamnant "vivement" les attaques répétées contre les mosquées et les églises, en violation du droit international.
Face à cette barbarie, "notre réponse doit être d'imposer le respect du droit humanitaire, de la dignité humaine et de faire en sorte que l'aide vitale arrive" aux Palestiniens, a-t-il conclu.