Fustigeant les menaces françaises et promettant une réaction directe et proportionnée: L’Algérie en position sereine mais en riposte ferme

L’Algérie, dans un communiqué cinglant, a rejeté fermement les «ultimatums et les menaces» de la France, annonçant une réponse «stricte et immédiate» à toute restriction apportée aux mobilités par elle. Le gouvernement algérien met en garde contre une escalade des tensions, soulignant sa détermination à défendre ses droits et ses ressortissants tout en maintenant sa […]

Fév 28, 2025 - 21:57
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Fustigeant les menaces françaises et promettant une réaction directe et proportionnée: L’Algérie en position sereine mais en riposte ferme

L’Algérie, dans un communiqué cinglant, a rejeté fermement les «ultimatums et les menaces» de la France, annonçant une réponse «stricte et immédiate» à toute restriction apportée aux mobilités par elle.
Le gouvernement algérien met en garde contre une escalade des tensions, soulignant sa détermination à défendre ses droits et ses ressortissants tout en maintenant sa position sur le respect des accords bilatéraux. La position algérienne semble claire : toute nouvelle restriction de la part de Paris entraînera une réaction directe
et proportionnée, et l’Algérie n’entend pas se laisser intimider par les menaces extérieures.

Par Meriem B.
«Dans la montée en cadence de l’escalade et des tensions que la partie française a imprimées à la relation entre l’Algérie et la France, l’Algérie n’a pris
l’initiative d’aucune rupture et a laissé la partie française en assumer seule la responsabilité pleine et entière», a précisé le communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines. L’Algérie «s’est astreinte au calme, à la mesure et à la retenue. Ce faisant, elle n’avait pour objectif que d’exercer ses droits et d’assumer ses devoirs vis-à-vis de ses ressortissants vivant en France. Le droit français, les conventions bilatérales, le droit européen et le droit international sont tous du côté de l’Algérie, notamment en matière de protection consulaire de ses ressortissants», poursuit la même source. «Les manquements constatés aux obligations nationales et internationales sont le fait de la partie française, comme en témoigne le recours abusif et arbitraire aux décisions administratives d’éloignement des ressortissants algériens, les privant de l’usage des voies de droit que leur garantit la législation française elle-même», déplore le texte. «L’Algérie, quant à elle, est attentive à sa position internationale et reste attachée au respect de l’intégralité du corpus juridique régissant les mobilités entre l’Algérie et la France, sans sélectivité et sans détournement de ses vocations, telles qu’elles ont été identifiées conjointement par l’Algérie et la France», signale-t-il. «Dans ce même esprit, l’Algérie rejette catégoriquement les ultimatums et les menaces. De la même manière, elle appliquera une réciprocité stricte et immédiate à toutes les restrictions apportées aux mobilités entre l’Algérie et la France», soutient le communiqué. «Enfin, toute remise en cause de l’Accord de 1968, qui a été au demeurant vidé de toute sa substance, sera suivie de la part de l’Algérie d’une même remise en cause des autres accords et protocoles de même nature, sans préjudice d’autres mesures que ses intérêts nationaux lui dicteraient d’adopter», assure la même source. «Ainsi, l’extrême droite française revancharde et haineuse aura réussi son pari. La relation algéro-française qu’elle a prise en otage aura été mise au service de basses œuvres politiciennes indignes d’elle», conclut le communiqué. M. B.