Des partis politiques dénoncent la campagne française hostile à l'Algérie

ALGER - Plusieurs partis politiques ont dénoncé, vendredi, la poursuite de la campagne française hostile à l'Algérie, la qualifiant de "tentative de chantage désespérée", affirmant que "l'Algérie n'y cèdera jamais et n'acceptera que des relations d'égal à égal". A ce propos, le parti du Front de libération nationale (FLN) a réitéré "sa condamnation de la campagne hostile continue que mène des milieux hostiles à l'Algérie, appuyées par des décisions de règlement et des menaces de sanctions, dont les dernières en date consistent en les mesures de restriction de circulation et d'accès au territoire français prises par le gouvernement français à l’encontre de ressortissants algériens titulaires de documents de voyage spéciaux les exemptant de formalités de visas". Le même parti a estimé que "ces décisions infondées constituent une violation flagrante des accords bilatéraux et confirment une fois de plus que la France, motivées par de vieilles rancunes coloniales que nourrit l'extrême droite, poursuit sa politique d'escalade contre l'Algérie à travers des mesures vindicatives désespérées". Dans ce sens, le FLN a qualifié le comportement de la France d'"ignorance composée de la réalité que l'Algérie ne renonce pas à sa souveraineté et n'accepte nullement les diktats et les pressions de qui que ce soit". "Forte de la cohésion entre le peuple, l'armée et les forces de sécurité, l'Algérie, sous la direction de son président, M. Abdelmadjid Tebboune, ne cédera jamais au chantage, ne renoncera point à sa souveraineté et n'acceptera que des relations d'égal à égal fondées sur le respect mutuel et les intérêts communs", martèle la même formation politique. Pour sa part, le "Mouvement El-Bina" a dénoncé la campagne "acharnée et sans égale ciblant la stabilité de l'Algérie pour entraver son processus de développement et influencer ses positions souveraines vis-à-vis des causes justes", exprimant son soutien "inconditionnel à la position de la diplomatie algérienne (...) face au comportements et positions unilatéraux de la partie française, attentatoires au principe d'égal à égal". De son côté, le "Mouvement Ennahda" a dénoncé "les tentatives françaises de faire pression sur l'Algérie à l'effet de recouvrer son influence en déclin", soulignant que "l'impératif de répondre aux mesures françaises par des décisions similaires en vue d'établir une relation d'égalité". Le mouvement a proposé, "une batterie de décisions qui peuvent être prises pour faire face à la campagne hostile française, d'autant plus que la France compte prendre davantage de mesures de pression et de chantage". Dans cette même optique, le Front El Moustakbal a exprimé "sa ferme condamnation des pratiques provocatrices émanant de certains milieux français toujours prisonniers d'une mentalité de domination et de supériorité, lesquels tentent vainement d'imposer une logique de diktats et d'injonctions à un Etat aux positions immuables et souveraines, un Etat fidèle à ses principes". La même formation politique a affirmé "son rejet catégorique de toute tentative de porter atteinte à la dignité des Algériens à l'étranger ou à leurs droits légitimes consacrés par le Droit international et les accords bilatéraux", saluant par là même, "la position immuable et responsable de la diplomatie algérienne qui a agi avec sagesse et équilibre, plaçant l'intérêt de la nation au-dessus de toute autre considération". Le parti "Sawt Echaab", a, de son coté, dénoncé la poursuite de la campagne hostile et de l'escalade menée par le Gouvernement français contre l’Algérie à travers "des décisions abusives et des menaces de sanctions, bafouant les us diplomatiques et les chartes internationales", notant que "ces pratiques irresponsables contre un pays souverain dans ces décisions constitue une nouvelle provocation, qui vient confirmer une fois de plus, l’état de confusion et d’égarement dans lequel se trouvent les décideurs en France, à cause des problèmes et crises internes qu'ils tentent d'exporter à l’étranger et de détourner l’opinion publique français vers d’autres questions. Le Front du militantisme national (FMN), a, quant à lui, dénoncé "les mesures prises par la partie française ainsi que les déclarations de certains de ses officiels à l’égard de l’Algérie, notant que "le Gouvernement de François Bayrou est désormais otage des orientations de l’extrême droite qui mène la France droit vers l'inconnu".

Fév 28, 2025 - 21:53
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Des partis politiques dénoncent la campagne française hostile à l'Algérie
Des partis politiques dénoncent la campagne française hostile à l'Algérie

ALGER - Plusieurs partis politiques ont dénoncé, vendredi, la poursuite de la campagne française hostile à l'Algérie, la qualifiant de "tentative de chantage désespérée", affirmant que "l'Algérie n'y cèdera jamais et n'acceptera que des relations d'égal à égal".

A ce propos, le parti du Front de libération nationale (FLN) a réitéré "sa condamnation de la campagne hostile continue que mène des milieux hostiles à l'Algérie, appuyées par des décisions de règlement et des menaces de sanctions, dont les dernières en date consistent en les mesures de restriction de circulation et d'accès au territoire français prises par le gouvernement français à l’encontre de ressortissants algériens titulaires de documents de voyage spéciaux les exemptant de formalités de visas".

Le même parti a estimé que "ces décisions infondées constituent une violation flagrante des accords bilatéraux et confirment une fois de plus que la France, motivées par de vieilles rancunes coloniales que nourrit l'extrême droite, poursuit sa politique d'escalade contre l'Algérie à travers des mesures vindicatives désespérées".

Dans ce sens, le FLN a qualifié le comportement de la France d'"ignorance composée de la réalité que l'Algérie ne renonce pas à sa souveraineté et n'accepte nullement les diktats et les pressions de qui que ce soit".

"Forte de la cohésion entre le peuple, l'armée et les forces de sécurité, l'Algérie, sous la direction de son président, M. Abdelmadjid Tebboune, ne cédera jamais au chantage, ne renoncera point à sa souveraineté et n'acceptera que des relations d'égal à égal fondées sur le respect mutuel et les intérêts communs", martèle la même formation politique.

Pour sa part, le "Mouvement El-Bina" a dénoncé la campagne "acharnée et sans égale ciblant la stabilité de l'Algérie pour entraver son processus de développement et influencer ses positions souveraines vis-à-vis des causes justes", exprimant son soutien "inconditionnel à la position de la diplomatie algérienne (...) face au comportements et positions unilatéraux de la partie française, attentatoires au principe d'égal à égal".

De son côté, le "Mouvement Ennahda" a dénoncé "les tentatives françaises de faire pression sur l'Algérie à l'effet de recouvrer son influence en déclin", soulignant que "l'impératif de répondre aux mesures françaises par des décisions similaires en vue d'établir une relation d'égalité".

Le mouvement a proposé, "une batterie de décisions qui peuvent être prises pour faire face à la campagne hostile française, d'autant plus que la France compte prendre davantage de mesures de pression et de chantage".

Dans cette même optique, le Front El Moustakbal a exprimé "sa ferme condamnation des pratiques provocatrices émanant de certains milieux français toujours prisonniers d'une mentalité de domination et de supériorité, lesquels tentent vainement d'imposer une logique de diktats et d'injonctions à un Etat aux positions immuables et souveraines, un Etat fidèle à ses principes".

La même formation politique a affirmé "son rejet catégorique de toute tentative de porter atteinte à la dignité des Algériens à l'étranger ou à leurs droits légitimes consacrés par le Droit international et les accords bilatéraux", saluant par là même, "la position immuable et responsable de la diplomatie algérienne qui a agi avec sagesse et équilibre, plaçant l'intérêt de la nation au-dessus de toute autre considération".

Le parti "Sawt Echaab", a, de son coté, dénoncé la poursuite de la campagne hostile et de l'escalade menée par le Gouvernement français contre l’Algérie à travers "des décisions abusives et des menaces de sanctions, bafouant les us diplomatiques et les chartes internationales", notant que "ces pratiques irresponsables contre un pays souverain dans ces décisions constitue une nouvelle provocation, qui vient confirmer une fois de plus, l’état de confusion et d’égarement dans lequel se trouvent les décideurs en

France, à cause des problèmes et crises internes qu'ils tentent d'exporter à l’étranger et de détourner l’opinion publique français vers d’autres questions.

Le Front du militantisme national (FMN), a, quant à lui, dénoncé "les mesures prises par la partie française ainsi que les déclarations de certains de ses officiels à l’égard de l’Algérie, notant que "le Gouvernement de François Bayrou est désormais otage des orientations de l’extrême droite qui mène la France droit vers l'inconnu".