ITAF 2025 : L’Algérie pour stimuler le commerce intra-africain

Du 4 au 10 septembre 2025, l’Algérie occupera le devant de la scène économique africaine en tant que pays organisateur de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (ITAF 2025). Un événement économique et commercial des plus importants du continent pour stimuler les tendances, les opportunités, l’innovation, les investissements et les échanges qui sont […] The post ITAF 2025 : L’Algérie pour stimuler le commerce intra-africain first appeared on L'Est Républicain.

Sep 2, 2025 - 14:36
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ITAF 2025 : L’Algérie pour stimuler le commerce intra-africain

Du 4 au 10 septembre 2025, l’Algérie occupera le devant de la scène économique africaine en tant que pays organisateur de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (ITAF 2025). Un événement économique et commercial des plus importants du continent pour stimuler les tendances, les opportunités, l’innovation, les investissements et les échanges qui sont susceptibles de propulser l’Afrique vers une avenir économique compétitif, diversifié, solide et durable.et favorisant d’avantage l’investissement entre les Etats africains, de renforcer, de consolider et de développer les relations intra-africaines. Cet événement est propice à l’Algérie de promouvoir le commerce et l’investissement en vue de positionner le pays comme partenaire économique de choix du continent, dans l’esprit bien entendu de renforcer la collaboration des relations commerciales à l’échelle continentale dans l’objectif de mettre en valeur l’innovation algérienne et le progrès à l’égard des technologies propres de l’intelligence artificielles et la fabrication de pointe à partager ensemble. A ce propos, le ministre de la Communication, Mohamed Meziane, a avant-hier dimanche, lors d’une journée d’information de haut niveau à l’intention des journalistes accrédités soutenu que “Ce rendez-vous n’est pas seulement un rendez-vous économique, c’est un signal qui traduit l’engagement de notre pays à soutenir l’intégration africaine, à encourager les initiatives intra-africaines et à renforcer la Zone de libre-échange continentale”. Dans ce contexte, le ministre a souligné que l’ITAF 2025 constitue “une opportunité stratégique pour affirmer la place de l’Algérie comme passerelle des échanges et du partenariat entre les pays frères d’Afrique”. Dans ce sens, il a mis en avant la dimension humaine et culturelle de l’événement : “Ce salon est bien plus qu’un espace commercial. C’est une plate-forme de rencontre entre investisseurs, créateurs, journalistes et décideurs africains. C’est le lieu où s’édifient les ponts de la solidarité et du futur commun”, a-t-il réitéré. Il est opportun de rappeler que le président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune lors d’un Conseil des ministres, avait ordonné la mise en place de toutes les facilités nécessaires à la participation des partenaires africains à cet événement qui revêt une importance particulière pour la promotion des échanges commerciaux intra-africains, ainsi que l’ensemble des mesures et dispositions à même de contribuer à sa réussite au profit des économies nationale et africaine. Il a également ordonné une coordination étroite et la conjonction des efforts, L’Algérie s’est parfaitement préparée à cet événement, compte-tenu de ses vastes capacités et de ses ressources qui seront pleinement mises à profit pour assurer le succès de cette 4e édition stratégique et importante pour le continent. Tout le monde est convaincu que l’IATF d’Alger 2025 atteindra les objectifs fixés, dans la mesure où elle s’aligne parfaitement sur les objectifs économiques de l’Algérie, et un engagement à faire de cette foire continentale un succès retentissant et devant déboucher sur des accords commerciaux et d’investissement d’une valeur de plus de 44 milliards de dollars, mettant en lumière l’impact croissant de cet événement en tant que premier marché africain, une plateforme pour stimuler le commerce et l’investissement du continent, à tirer profit des opportunités du marché unique de la ZLECAF de plus de 1,4 milliards de personnes et d’un PIB de plus de 3500 milliards de dollars. De nouvelles exigences légales et des réglementations plus strictes posent désormais des défis au continent, mais souvent en même temps la voie des solutions innovantes et au progrès technologique pour en assurer les progrès et sa durabilité. L’Afrique est en pleine mutation et a besoin plus que jamais de fluctuer ses échanges commerciaux et d’investissement, d’inspiration et de solutions, un impératif plus que jamais, une vision claire et une réorientation plus flexible, capable de relever les défis et de saisir les opportunités. Ainsi, l’Afrique désirée n’est pas un rêve, mais une réalité réalisable malgré les nombreux défis auxquels le continent est confronté, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, mais aussi des défis liés au développement des systèmes de santé, d’éducation, au changement climatique ; la localisation des industries vitales, l’amélioration du climat d’investissement, le renforcement du commerce intra-africain et dans la mise en œuvre continue de la ZLECAF.  Ces préoccupations démontrent la nécessité de poursuivre la collaboration et la complémentarité entre les Etats africains pour faire progresser les efforts de développement, de poursuivre les efforts pour satisfaire les revendications légitimes et de promouvoir les positions communes du continent dans les forums internationaux, à trouver des solutions durables aux problèmes communs, en adoptant une approche globale visant à s’attaquer aux causes profondes des crises, des conflits et des défis. Un tout reposant sur la conviction de l’importance de développer des cadres, des mécanismes et des outils pour mobiliser des financements pour le développement sur le continent, compte tenu de la forte baisse de l’aide au développement due à diverses raisons. Une situation qui remonte à l’époque coloniale avec la division du continent en micro-Etats qui étaient limités entre-eux. Dans ce cadre, les échanges commerciaux entre les pays africains sont à peine de 20 % du total du continent. Le plus grand défi sur le continent et le manque d’informations sur les opportunités, le commerce et le marché qui existent sur le continent. L’un des moyens pour remédier à cette situation a été de créer une plateforme, telle que l’IATF à partir de 2018, où les Africains peuvent se réunir, pour comprendre leurs marchés et en même temps la maitrise de leurs ressources naturelles, se connaître eux-mêmes. Les experts estiment que pour développer le commerce intra-africain, le continent a besoin de plus d’infrastructures routières, ferroviaires, maritimes, aériennes, aéroportuaires et de systèmes de paiement très efficaces et rentables et, fondamentalement, à produire des biens et des services susceptibles d’être échangés, car la production et le commerce de matières premières pourraient constituer la base du commerce intra-africain. Le continent devra donc s’orienter vers l’industrie manufacturière et l’agro-industrie afin que ces dernières, basées sur les dotations des pays africains, puissent constituer la base du commerce intra-africain.

Ammar Zitouni

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