Le changement climatique et ses effets en débat à Oran: Un défi qui nécessite une mobilisation collective

Le premier congrès international sur le changement climatique et effet de serre s’est tenu, ce dimanche à Oran, à l’Institut hydrométéorologique de formation et de recherches (IHFR), avec comme objectif de mettre en exergue les enjeux du changement climatique et, surtout, la nécessité d’une mobilisation collective à l’échelle internationale.

La cérémonie d’ouverture a été supervisée par Djamel Eddine Abdelghani Dridi, secrétaire général du ministère des Transports, en présence du secrétaire général de la wilaya ainsi que des experts, des docteurs et des enseignants spécialisés venus d’Algérie et de l’étranger.

Dans son intervention, le secrétaire général de la wilaya a souligné l’importance capitale de ce congrès, qui aborde l’un des enjeux majeurs de notre époque : le changement climatique et ses impacts croissants sur l’environnement, les ressources en eau et le développement durable.

Il a rappelé que ces effets sont désormais perceptibles dans toutes les régions du monde, y compris en Algérie, où l’on observe des variations climatiques marquées par de longues périodes de sécheresse et, parfois, des pluies torrentielles inattendues, avec des conséquences néfastes sur l’agriculture, les ressources naturelles et la vie quotidienne des citoyens.

Il a également insisté sur le rôle fondamental des institutions scientifiques en cette période critique. Une observation rigoureuse, une analyse scientifique approfondie et la formation de compétences spécialisées sont essentielles pour mieux comprendre ces phénomènes et adopter des mesures préventives adaptées.

Le changement climatique, principalement provoqué par les activités humaines et l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre, constitue l’un des plus grands défis environnementaux du XXIe siècle.

Relever ce défi nécessite une mobilisation collective, tant au niveau local qu’international, en passant par la sensibilisation, le développement des énergies renouvelables, la promotion d’une agriculture durable et le renforcement de la recherche scientifique dans les domaines de l’environnement et du climat.

Le représentant du wali a également mis en exergue la responsabilité partagée des autorités locales pour appuyer ces efforts, en renforçant la conscience environnementale, en assurant la coordination entre les différents acteurs et en encourageant l’innovation dans le domaine des énergies propres et de la gestion durable des ressources naturelles.

En marge du congrès, trois conventions de partenariat ont été signées entre l’IHFR et, respectivement, l’Office national de la météorologie (ONM), l’Institut et Centre technique spatial, ainsi que l’Association internationale des ressources en eau dans le bassin méditerranéen (Tunisie – Faculté des sciences).

La cérémonie d’ouverture a rassemblé plusieurs personnalités, à savoir la directrice de l’IHFR, le directeur des transports, des recteurs d’université, des experts, des docteurs et des enseignants spécialisés venus d’Algérie et de l’étranger.

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