Mostaganem : mise en avant du rôle des médias numériques dans la défense de la cause sahraouie et la dénonciation de la propagande marocaine

MOSTAGANEM - Les participants au Festival de la femme sahraouie, organisé mercredi à Mostaganem, ont mis en exergue le rôle des médias numériques dans la défense de la cause sahraouie et la mise à nu de la propagande marocaine contraire à la légalité internationale et aux chartes universelles. A ce propos, Mme Farida Akrout, de l'Université Abdelhamid Ibn Badis de Mostaganem, a souligné que "la nouvelle génération d'acteurs impliqués dans la cause sahraouie doit être dotée, d'une part, d'une organisation médiatique structurée et, d'autre part, d'outils scientifiques et de communication permettant d'agir efficacement dans l'espace numérique". Dans le même sens, la parlementaire sahraouie Rabaa Belal a indiqué que l'espace numérique est devenu "un véritable champ de bataille médiatique exploité par l'occupant marocain contre la juste cause sahraouie", appelant à "la vigilance et à la conscience face aux contenus négatifs véhiculés sur les plateformes numériques, et à se prémunir contre les pièges de la désinformation". Elle a estimé que "l'immunité médiatique exige aujourd'hui un tririgoureux des contenus numériques et un effort de production de contenus alternatifs positifs au service de la cause sahraouie sous toutes ses facettes". De son côté, le journaliste de l'Agence sahraouie de presse, Hasana Abdelaziz, a fait observer que "la majorité des contenus diffusés dans l'espace numérique manquent, aujourd'hui, de crédibilité et de fiabilité, en particulier à l'ère actuelle marquée par l'usage intensif de l'intelligence artificielle". Il a ajouté que "les médias officiels et fiables doivent, aujourd'hui, s'imposer dans cet espace numérique pour contrer les rumeurs et les fausses informations visant à tromper l'opinion et à inverser les faits". Pour sa part, la journaliste de la radio sahraouie, Makboula Sid-Ahmed, a salué l'approche adoptée lors de ce festival, qui vise principalement à renforcer la présence de la femme sahraouie et des différentes organisations de la société civile dans le paysage politique sahraoui. A noter que ces ateliers, organisés par l'Observatoire national de la société civile (ONSC), en coordination avec l'Union générale des étudiants libres (UGEL), se sont tenus sous le slogan "La femme sahraouie, mémoire d'identité et de lutte", en présence de la présidente de l'Observatoire, Mme Ibtissem Hamlaoui.

Juil 9, 2025 - 22:05
 0
Mostaganem : mise en avant du rôle des médias numériques dans la défense de la cause sahraouie et la dénonciation de la propagande marocaine

MOSTAGANEM - Les participants au Festival de la femme sahraouie, organisé mercredi à Mostaganem, ont mis en exergue le rôle des médias numériques dans la défense de la cause sahraouie et la mise à nu de la propagande marocaine contraire à la légalité internationale et aux chartes universelles.

A ce propos, Mme Farida Akrout, de l'Université Abdelhamid Ibn Badis de Mostaganem, a souligné que "la nouvelle génération d'acteurs impliqués dans la cause sahraouie doit être dotée, d'une part, d'une organisation médiatique structurée et, d'autre part, d'outils scientifiques et de communication permettant d'agir efficacement dans l'espace numérique".

Dans le même sens, la parlementaire sahraouie Rabaa Belal a indiqué que l'espace numérique est devenu "un véritable champ de bataille médiatique exploité par l'occupant marocain contre la juste cause sahraouie", appelant à "la vigilance et à la conscience face aux contenus négatifs véhiculés sur les plateformes numériques, et à se prémunir contre les pièges de la désinformation".

Elle a estimé que "l'immunité médiatique exige aujourd'hui un tririgoureux des contenus numériques et un effort de production de contenus alternatifs positifs au service de la cause sahraouie sous toutes ses facettes". De son côté, le journaliste de l'Agence sahraouie de presse, Hasana Abdelaziz, a fait observer que "la majorité des contenus diffusés dans l'espace numérique manquent, aujourd'hui, de crédibilité et de fiabilité, en particulier à l'ère actuelle marquée par l'usage intensif de l'intelligence artificielle".

Il a ajouté que "les médias officiels et fiables doivent, aujourd'hui, s'imposer dans cet espace numérique pour contrer les rumeurs et les fausses informations visant à tromper l'opinion et à inverser les faits". Pour sa part, la journaliste de la radio sahraouie, Makboula Sid-Ahmed, a salué l'approche adoptée lors de ce festival, qui vise principalement à renforcer la présence de la femme sahraouie et des différentes organisations de la société civile dans le paysage politique sahraoui.

A noter que ces ateliers, organisés par l'Observatoire national de la société civile (ONSC), en coordination avec l'Union générale des étudiants libres (UGEL), se sont tenus sous le slogan "La femme sahraouie, mémoire d'identité et de lutte", en présence de la présidente de l'Observatoire, Mme Ibtissem Hamlaoui.