ONU: l'Algérie bat en brèche les tentatives marocaines de falsifier des faits sur le Sahara occidental
NEW YORK (Nations Unies) - Le Représentant permanent adjoint de l'Algérie auprès des Nations Unies, M. Toufik Laïd Koudri, a qualifié l'intervention de la délégation marocaine devant le Comité spécial de la décolonisation de l'ONU (C-24) concernant la question sahraouie, de "tentatives de falsification, de réécriture de l'histoire et d'imposition de la politique du fait accompli". "Je ne m'attarderai pas trop sur l'intervention de la délégation marocaine, tant son contenu s'inspire, pour l'essentiel, d'un ouvrage de fiction intitulé « Comment devenir un bon colonisateur en moins de cinquante ans », et pour le reste, d'un imaginaire nourri par la lecture de sources qui n'ont même pas leur place dans la rubrique des mots croisés", a affirmé mardi M. Koudri qui exerçait son droit de réponse devant le Comité spécial de la décolonisation. "L'intervention de la délégation marocaine confirme, une fois de plus, ce que nous avons toujours dit : il ne s'agit là que de vaines tentatives de falsification et de réécriture de l'histoire et d'une volonté d'imposer la politique du fait accompli par le biais d'une diplomatie transactionnelle", a-t-il poursuivi "Sans avoir à énumérer les bases juridiques qui soutiennent l'obligation de règlement de la question sahraouie en tant que question de décolonisation, il suffit de poser quelques questions, notamment : si le Maroc revendique la "souveraineté" sur les territoires occupés du Sahara occidental, pourquoi a-t-il négocié et signé, en 1975, un accord de partage de ce territoire avec la Mauritanie avant que celle-ci ne se retire de l'accord et que le Maroc n'annexe la partie restante ?", a-t-il ajouté. Et de s'interroger devant les participants : "Si la présence du Maroc au Sahara occidental est "légitime", pourquoi cherche-t-il à obtenir des reconnaissances unilatérales aussi vaines qu'illégales ?". Le diplomate algérien a conclu son propos en soulignant que ladite "marche verte" qui, selon le Maroc, lui aurait permis de "récupérer" les territoires du Sahara occidental, est en réalité "une invasion" pure et simple, car, a-t-il dit, "il n'y a jamais eu, au fil de l'histoire, de lien de souveraineté entre ce territoire et le Maroc".


NEW YORK (Nations Unies) - Le Représentant permanent adjoint de l'Algérie auprès des Nations Unies, M. Toufik Laïd Koudri, a qualifié l'intervention de la délégation marocaine devant le Comité spécial de la décolonisation de l'ONU (C-24) concernant la question sahraouie, de "tentatives de falsification, de réécriture de l'histoire et d'imposition de la politique du fait accompli".
"Je ne m'attarderai pas trop sur l'intervention de la délégation marocaine, tant son contenu s'inspire, pour l'essentiel, d'un ouvrage de fiction intitulé « Comment devenir un bon colonisateur en moins de cinquante ans », et pour le reste, d'un imaginaire nourri par la lecture de sources qui n'ont même pas leur place dans la rubrique des mots croisés", a affirmé mardi M. Koudri qui exerçait son droit de réponse devant le Comité spécial de la décolonisation.
"L'intervention de la délégation marocaine confirme, une fois de plus, ce que nous avons toujours dit : il ne s'agit là que de vaines tentatives de falsification et de réécriture de l'histoire et d'une volonté d'imposer la politique du fait accompli par le biais d'une diplomatie transactionnelle", a-t-il poursuivi
"Sans avoir à énumérer les bases juridiques qui soutiennent l'obligation de règlement de la question sahraouie en tant que question de décolonisation, il suffit de poser quelques questions, notamment : si le Maroc revendique la "souveraineté" sur les territoires occupés du Sahara occidental, pourquoi a-t-il négocié et signé, en 1975, un accord de partage de ce territoire avec la Mauritanie avant que celle-ci ne se retire de l'accord et que le Maroc n'annexe la partie restante ?", a-t-il ajouté.
Et de s'interroger devant les participants : "Si la présence du Maroc au Sahara occidental est "légitime", pourquoi cherche-t-il à obtenir des reconnaissances unilatérales aussi vaines qu'illégales ?".
Le diplomate algérien a conclu son propos en soulignant que ladite "marche verte" qui, selon le Maroc, lui aurait permis de "récupérer" les territoires du Sahara occidental, est en réalité "une invasion" pure et simple, car, a-t-il dit, "il n'y a jamais eu, au fil de l'histoire, de lien de souveraineté entre ce territoire et le Maroc".