Port d’Alger : voici pourquoi les contrôles de passagers sont longs

Malgré les efforts des autorités pour améliorer l’accueil des voyageurs aux ports algériens, certaines lacunes persistent encore. C’est ce qu’ont constaté deux députés de la commission des affaires étrangères de l’APN lors d’une visite surprise au niveau du port d’Alger.

Abdelouahab Yagoubi et Azeddine Zehouf, en leur qualité de député et membres de la commission des affaires étrangères, de la coopération et de l’émigration à l’APN, ont effectué une « visite surprise de terrain » au port d’Alger ce mercredi 12 février.

Cette visite, menée pour « suivre les procédures d’accueil et de traitement des passagers », a coïncidé avec l’arrivée d’une traversée de Corsica Linea à bord du navire Danielle Casanova en provenance du port de Marseille, explique le député des Algériens de France, Abdelouahab Yagoubi.

« Il y avait peu de familles parmi les passagers, la majorité étant des commerçants »

Le navire a transporté à son bord environ 600 véhicules. Il a jeté l’ancre à midi tapant, « mais les derniers passagers n’ont quitté le port qu’aux alentours de 22 h », a constaté avec regret le député, dans un compte rendu de la visite.

Le premier constat concerne donc les lenteurs des procédures à l’arrivée des voyageurs, ce qui est dû à l’espace restreint de l’infrastructure du port qui « date des années 1940 » et qui limite « la possibilité d’ouvrir davantage de couloirs pour accélérer les procédures ».

Comme deuxième constat, le parlementaire a indiqué que le navire de la compagnie maritime française transportait très peu de familles et que la majorité des voyageurs à son bord étaient des « commerçants ».

Les deux députés ont également remarqué un « manque de panneaux d’orientation pour les passagers », appelant l’Entreprise du Port d’Alger à la nécessité d’intervenir afin d’améliorer la signalétique au sein de cette infrastructure.

« Un engagement particulier des responsables des différents services »

Toutefois, ils ont constaté « un engagement particulier » des responsables des différents services pour faciliter le passage des voyageurs et réduire la pression, soulignant que la mise en lumière des dysfonctionnements vise « avant tout à les corriger en proposant des solutions adaptées et efficaces ».

Abdelouahab Yagoubi a tenu à remercier le commissaire de la police aux frontières, le divisionnaire des douanes, ainsi que l’ensemble des services concernés « pour leur coopération constructive, leur esprit de dialogue et leur coordination efficace en vue d’améliorer et de développer les services offerts aux voyageurs ».

Il appelle enfin à la nécessité de lancer un « débat constructif et responsable » pour surmonter les défis existants au niveau de cette infrastructure à travers une meilleure coordination et un travail collaboratif entre toutes les parties concernées.

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