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Association nationale des pharmaciens algériens: parution prochaine d'un rapport sur la prise en charge des maladies rares et leurs traitements
ORAN – L'Association nationale des pharmaciens algériens compte publier, prochainement, un rapport sur la prise en charge des maladies rares et leurs traitements, a indiqué, samedi à Oran, son président, Dr Mouad Tabaïnet. Compte tenu du rôle qu'elle joue en tant que force de proposition, l'Association soumettra toutes les recommandations et mesures nécessaires pour fournir cette prise en charge aux autorités publiques, en publiant bientôt un rapport sur la prise en charge de ces maladies et le financement de leurs traitements, a souligné ce responsable à la presse, en marge de l'ouverture de la deuxième édition du colloque national sur la prise en charge des maladies rares, organisée, cette année sur le thème " Nouvelles mises à jour des textes réglementaires relatifs à la prise en charge de ces maladies ". Il a souligné que son association a travaillé, au cours des trois dernières années, sur le dossier du cancer, qui constitue une priorité, et qu'elle appliquera la même démarche pour les maladies rares, qui préoccupent de plus en plus les autorités, en raison de la difficulté de leur prise en charge. Il a indiqué : " en tant que partenaire social des organismes scientifiques et gouvernementaux, nous cherchons à faire entendre notre voix aux côtés de celle du patient pour améliorer le parcours de prise en charge des maladies rares, depuis le diagnostic et les examens jusqu'aux traitements". Il a ajouté que " le rôle des autorités est de fournir tous les moyens nécessaires et notre rôle, en tant que professionnels, est de traduire cette volonté en actions concrètes en coordination entre les pharmaciens et les spécialistes cliniciens afin d'assurer une bonne prise en charge de cette catégorie de patients". De son côté, la vice-présidente de l'Association nationale des pharmaciens algériens, Fatima Zohra Mansouri, a souligné que ce colloque est très important, car il aborde la question de la prise en charge des maladies rares en Algérie, en conformité avec le nouveau texte réglementaire publié à la fin du mois de décembre dernier. Ce texte a défini une nouvelle liste de maladies rares en Algérie, ainsi que les médicaments et traitements associés. Actuellement, l'Algérie recense plus de deux millions de personnes atteintes de maladies rares, selon la même intervenante, qui a précisé que selon le texte réglementaire précédent de 2013, la liste des maladies rares comptait 28 maladies, tandis que la nouvelle liste, publiée après la législation de fin décembre, en comprend désormais 126. Parmi les maladies abordées, lors du colloque, figurent " l'amylodose " (Amylose AL) et la mucoviscidose, qui ont été inscrites pour la première fois dans la nouvelle liste des maladies rares. Pour sa part, le président du bureau local d'Oran de l'Association nationale des pharmaciens algériens, Bouanani Abdennour, a insisté sur la nécessité de renforcer le rôle du pharmacien dans la prise en charge des maladies rares, en particulier en fournissant les informations nécessaires au patient et à sa famille concernant le diagnostic. La rencontre a abordé plusieurs sujets tels que le diagnostic des maladies rares, les traitements disponibles et les modalités de leur approvisionnement.
ORAN – L'Association nationale des pharmaciens algériens compte publier, prochainement, un rapport sur la prise en charge des maladies rares et leurs traitements, a indiqué, samedi à Oran, son président, Dr Mouad Tabaïnet.
Compte tenu du rôle qu'elle joue en tant que force de proposition, l'Association soumettra toutes les recommandations et mesures nécessaires pour fournir cette prise en charge aux autorités publiques, en publiant bientôt un rapport sur la prise en charge de ces maladies et le financement de leurs traitements, a souligné ce responsable à la presse, en marge de l'ouverture de la deuxième édition du colloque national sur la prise en charge des maladies rares, organisée, cette année sur le thème " Nouvelles mises à jour des textes réglementaires relatifs à la prise en charge de ces maladies ".
Il a souligné que son association a travaillé, au cours des trois dernières années, sur le dossier du cancer, qui constitue une priorité, et qu'elle appliquera la même démarche pour les maladies rares, qui préoccupent de plus en plus les autorités, en raison de la difficulté de leur prise en charge.
Il a indiqué : " en tant que partenaire social des organismes scientifiques et gouvernementaux, nous cherchons à faire entendre notre voix aux côtés de celle du patient pour améliorer le parcours de prise en charge des maladies rares, depuis le diagnostic et les examens jusqu'aux traitements".
Il a ajouté que " le rôle des autorités est de fournir tous les moyens nécessaires et notre rôle, en tant que professionnels, est de traduire cette volonté en actions concrètes en coordination entre les pharmaciens et les spécialistes cliniciens afin d'assurer une bonne prise en charge de cette catégorie de patients".
De son côté, la vice-présidente de l'Association nationale des pharmaciens algériens, Fatima Zohra Mansouri, a souligné que ce colloque est très important, car il aborde la question de la prise en charge des maladies rares en Algérie, en conformité avec le nouveau texte réglementaire publié à la fin du mois de décembre dernier. Ce texte a défini une nouvelle liste de maladies rares en Algérie, ainsi que les médicaments et traitements associés.
Actuellement, l'Algérie recense plus de deux millions de personnes atteintes de maladies rares, selon la même intervenante, qui a précisé que selon le texte réglementaire précédent de 2013, la liste des maladies rares comptait 28 maladies, tandis que la nouvelle liste, publiée après la législation de fin décembre, en comprend désormais 126.
Parmi les maladies abordées, lors du colloque, figurent " l'amylodose " (Amylose AL) et la mucoviscidose, qui ont été inscrites pour la première fois dans la nouvelle liste des maladies rares.
Pour sa part, le président du bureau local d'Oran de l'Association nationale des pharmaciens algériens, Bouanani Abdennour, a insisté sur la nécessité de renforcer le rôle du pharmacien dans la prise en charge des maladies rares, en particulier en fournissant les informations nécessaires au patient et à sa famille concernant le diagnostic.
La rencontre a abordé plusieurs sujets tels que le diagnostic des maladies rares, les traitements disponibles et les modalités de leur approvisionnement.
