Bac et BEM 2025 : Comment Algérie Télécom a mis fin à une décennie de coupures internet

Cette année, l’opérateur historique a orchestré une gestion technique des examens nationaux sans précédent, marquant une rupture stratégique avec le passé.

En garantissant une connectivité stable et sans restriction, Algérie Télécom n’a pas seulement assuré le bon déroulement des épreuves, il a transformé un point de friction national en une vitrine de sa nouvelle efficacité.

L’année 2025 restera gravée dans les mémoires comme un tournant décisif pour l’écosystème numérique algérien. Pour la première fois depuis 2016, les épreuves du Baccalauréat et l’annonce des résultats du BEM se sont déroulées dans une fluidité remarquable, conjurant le spectre des frustrations qui hantaient des millions d’élèves, de parents et de professionnels.

Il faut se souvenir du passé pour mesurer l’ampleur de la réussite. Pendant des années, la période des examens nationaux était synonyme de paralysie numérique. Une stratégie de « sécurisation » par le blocage systématique avait des conséquences délétères :

• Coupures généralisées : Les réseaux fixes (ADSL, fibre) et mobiles (3G/4G) étaient soumis à des restrictions drastiques, pénalisant l’ensemble de l’activité économique et sociale du pays.

• Blocage des plateformes : Les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, WhatsApp) et les services de messagerie devenaient inaccessibles, isolant les utilisateurs.

• Surcharge des serveurs : Le jour des résultats, les sites de l’ONEC (bac.onec.dz, bem.onec.dz) cédaient sous l’afflux des connexions, affichant des messages d’erreur « 503 Service Unavailable » qui transformaient l’attente en véritable calvaire.

Cette approche, bien que motivée par la lutte contre la fraude, avait un coût élevé en termes de productivité et de confiance numérique.

2025 : La rupture technologique et stratégique

Face à ce défi majeur, Algérie Télécom a opéré un changement de paradigme complet, en misant sur l’anticipation et l’innovation plutôt que sur la restriction. La nouvelle feuille de route s’est articulée autour de deux axes forts :

1. Maintien intégral de la connectivité : La décision la plus courageuse fut de renoncer aux coupures généralisées. Les réseaux fixes et mobiles sont restés stables et pleinement accessibles, y compris pendant les heures d’épreuves, démontrant une confiance retrouvée dans la robustesse des infrastructures.

2. Renforcement et sécurisation des plateformes : Consciente que la bataille se jouait sur la capacité des serveurs, l’entreprise a massivement investi dans son infrastructure cloud et dans l’augmentation de la bande passante dédiée. Ce dimensionnement proactif a permis aux plateformes de l’ONEC d’absorber le pic de trafic sans faillir.

La preuve par l’exemple : « 0 stress, 10 secondes pour une grande joie »

Le succès de cette stratégie s’est mesuré directement au sein des foyers algériens. Le témoignage d’un parent dont la fille a passé les examens du BEM à Alger- Centre est éloquent:

« Enfin ! Cette année, j’ai pu consulter le résultat du Bac de ma fille en 10 secondes, et ce dès l’ouverture de la plateforme à 10 heures.  Franchement rien à dire, 0 stress, et 0 angoisse pas besoin de se rendre à l’école et grande joie suite à la réussite de ma fille. Merci Algérie Télécom »

Cette performance démontre qu’il est possible de concilier sécurité des examens et qualité de service. Elle ouvre la voie à une digitalisation accrue des processus éducatifs, à une inclusion numérique renforcée et un modèle exportable à d’autres pays africains confrontés aux mêmes défis.

En clair, Algérie Telecom a transformé un chantier critique en réussite nationale. En 2025, l’opérateur n’a pas seulement fourni un service technique : il a rendu leur sérénité à des millions de familles et de professionnels, Un cap historique qui mérite d’être salué !